Un gène commun à deux maladies psychiatriques : schizophrénie et maniaco-dépression
Nous pourrions peut être voir les choses autrement.
Il y a dans ces deux maladies un point commun, un mouvement commun de fonctionnement.
Ce sont deux maladies liées à une non défusion mère/enfant.
Une partie des données internes d’un individu ne sont pas siennes mais liéés à des influences maternelles non éliminées.
Souvenez-vous du « stade non » de l’enfant, ou de l‘adolescence, deux périodes ou le sujet met fortement en dehors ce qui n’est pas lui-même.
Dans la schizophrénie le sujet vit cet état qu’il n’arrive pas à clairement identifier et nommer, il le vit comme un être du dehors qui lui envoie des voix. Il met comme venant du dehors ce qu’il ne peut voir en lui.
La maniaco dépression peut se comprendre comme un « deuil impossible ». La non rupture d’un lien fait que le sujet ne peut accepter un deuil.
Il est perpétuellement avec une forme de fil à la pâte. ll court pour aller vers sa vie (phase maniaque), mais arrivé au bout de la corde, il tombe, puis se relève et recommence perpétuellement.
Ce fil à la pâte est l’image du lien. C’est lui qu’il faudrait couper, mais c’est justement ce que le sujet n’arrive pas à faire. Il aurait l’impression de mourir ou de ne plus exister.
C’est pourtant là la solution.
Le gène SNAP25 concerné, change l'expression d'une protéine dans le cerveau, "ce qui impacterait le traitement de l'information entre les régions cérébrales impliquées dans la régulation des émotions ».
La question est alors, quelle est la fonction de cette protéine ? Ne permet-elle pas au sujet de s’individualiser ?
Nous avions déjà vu que dans la schizophrénie il y a un lien avec la formation du placenta et la capacité des cellules à fusionner entre elles. Rôle de la protéine « scincytine ».
C’est donc cette fusion, indispensable pour la grossesse, qui n’a pas pu se défusionner par la suite.
Un peu à la fois se met en place le canevas de compréhension.