Existe t-il une vie sans risque ?
Le risque de la vie, ne fait-il pas partie intégralement du principe de la vie ? Peut-on se protéger de tout, les protections ne sont-elles pas à terme plus dangereuses que les dangers eux mêmes ?
Souvenons nous de cette blague « La vie est une maladie sexuellement transmissible, systématiquement mortelle, et le lieu le plus dangereux est le lit, c’est là que la plupart des gens meurent ».
Cette semaine, au travers de plusieurs exemples, nous posons cette question.
Au delà de tout cela il sera un jour important d’avoir une vision globale de la vie.
Une écologie humaine et mondiale.
Comprendre aussi que le risque fait partie de la vie. Que la médecine peut le diminuer, mais non le supprimer. Qu’à vouloir tout empêcher, on génère plus de maladies que l’on en soigne. Il est important de se souvenir de l’adage médical qui dit « de deux maux, choisissez le moindre ». Mais l’important est de tout bien prendre en compte pour réaliser quel est le moindre mal. Ne pas voir certaines conséquences permet de persister dans des choix au fond totalement anti physiologiques et générant plus de troubles.
Quand nous aurons bien réalisé tous ces points, il nous sera peut être possible de voir qu’il y a une voie de santé et de médecine qui coute moins cher, a moins d’effets secondaires, et ne génère pas de maladies et de plus les prévient.
Cela s’appelle le soin de soi, l’attention aux équilibres humains, et de la nature en général.
Une véritable croissance pour notre humanité du 21° siècle.
Nous relatons régulièrement la fin de la médecine tout antibiotiques.
(Lien : http://www.lessymboles.com/?s=antibiotique).
Ces molécules miracles apparues il y a bientôt 80 ans devaient permettre de faire disparaitre tant de maladies. Mais après une heure de gloire et de résultats spectaculaires, la nature s’est adaptée. Les microbes ont trouvé la parade, ils sont de plus en plus nombreux à avoir trouvé des gènes de résistance, et nous voyons apparaitre le retour d’un danger de décès par des maladies infectieuses parfois banales comme de simples furoncles. Ce risque pourrait représenter une des deux premières causes de mortalité dans le monde dans un temps très proche.
La nature aussi a trouvé la parade en général en inventant de nouvelles maladies et en faisant émerger de nouveaux microbes. Ebola, HIV, Lyme…etc.
La réalité est que les maladies sont des expressions de nos faiblesses et qu’en supprimer une fait déplacer sur une autre maladie, qui est naturellement plus grave. C’est pourtant une réalité simple et je dirais « vieille comme le monde ». Il faudrait revoir complètement l’épistémologie médicale, la manière de voir l’humain et la médecine.
Les antibiotiques ont aussi, il faut le dire, été tellement utilisés dans l’industrie agroalimentaire et l’élevage que cela a contribué à sélectionner les souches microbiennes virulentes. Cet usage d’antibiotiques a permis aussi de faire vivre les animaux élevés dans des conditions presque inhumaines qui auraient du générer énormément de maladies. Nous pouvons ainsi dire que la souffrance des animaux, empêchée de s’exprimer, se reporte sur l’équilibre humain qui va, lui, tomber malade.
Au fond qu’a t-on gagné ?
Après quelques efforts, la consommation repart à la hausse en France.