Comment ça marche la nature ?
C’est vraiment la question que l’on peut se poser.
Soit en étant en admiration devant son fonctionnement.
Soit en cherchant à comprendre comment moi, humain, je fonctionne.
Comment mon psychisme est en lien avec mon corps, comment fonctionnent les maladies et comment je peux guérir.
La semaine dernière nous avions parlé de la manière dont les émotions pouvaient générer un diabète.
La semaine d’avant de la manière dont le stress pouvait générer des cancers.
A chaque fois nous cherchons à comprendre les mécanismes intimes. Cette compréhension permet de voir concrètement les liens. Non pas comme quelque chose de théorique, mais comme des éléments pratiques et prouvés.
Alors prenons quelques exemples.
Le jardinage est bon pour soigner la dépression.
Bien sûr me direz-vous, le grand air, l’attention aux plantes, qui conduira naturellement à une attention à soi-même dont vous manquez probablement. Le lien avec la nature, ses cycles, son calme, sa force tranquille vous permet de l’imiter et de mieux vivre avec vous même.
Mais la vie est encore mieux faite.
Quand vous jardinez à mains nues, quand vous rentrez en contact avec la terre, au-delà de ce que tout cela a de naturel, il y a dans la terre une petite bactérie appelée Mycobacterium vaccae (M. vaccae) présente naturellement dans la saleté et le sol et qui « active la libération de sérotonine et de dopamine dans le cerveau ».
Ensemble, ces neurotransmetteurs envoient des messages chimiques dans le cerveau : la dopamine affecte vos émotions par des sensations de plaisir et de douleur, tandis que la sérotonine régule notre humeur, notre comportement social, notre libido, notre mémoire et notre sommeil ».
Quand vous remuez le sol et la poussière, vous inhalez ces bactéries et ces bactéries vous soignent ;
N’est ce pas merveilleux ?
Imaginez donc que de se laver perpétuellement les mains, de laver tout le temps la poussière, vous amène à la dépression et aux maladies. C’est tout l’inverse de ce qui vous a été appris.
« Selon Rook, le manque d’exposition aux microbes est le lien entre l’augmentation des problèmes de santé chroniques, dont les carences en auto-immunité et la dépression ».