Les pleurs des bébés
Ah ces chères petites têtes blondes, ou brunes d’ailleurs.
Que fait le bébé sur le parent ?
Nous avions vu que la survenue d’un enfant changeait la flore intestinale et modifiait le lien entre les parents.
http://www.lessymboles.com/avoir-un-enfant-transforme-le-systeme-immunitaire-des-parents/
Voici que les pleurs des enfants viennent modifier la plasticité du cerveau des parents.
On parle beaucoup de l’action des parents sur les enfants. L’éducation, ses plus et ses moins, les transmissions aussi qui viennent de plus loin comme le transgénérationnel.
Les transmissions éducatives. En gros tout ce que l’enfant reçoit ou subit de son environnement.
Mais qui penserait que l’enfant puisse avoir de telles actions sur son environnement.
Bien sûr, tout le monde comprend que s’occuper d’un enfant c’est du travail, cela change la vie, le couple, la famille.
Mais qui imagine qu’il soit ainsi armé pour changer son environnement, pour être capable de fabriquer ses parents et fabriquer le nid où il va arriver ? Parce que c’est bien cela qui arrive.
La flore microbienne, la relation entre les parents et maintenant la plasticité cérébrale.
En fait ces petits sont incroyablement armés, ou plutôt la nature a mis de nombreux moyens pour assurer la survie de l’espèce humaine.
Dans le débat entre l’inné et l’acquis les données changent.
L’enfant est-il gouverné par son inné, ce qu’il a en lui à la naissance, ou par ce qui est acquis, lui est donné ?
On pourrait aussi parler du parent entre l’inné et l’acquis. Un parent est-il conditionné par son histoire ou est-il influencé par son enfant ?
Nous voyons ici que la nature a mis en place de nombreux éléments pour que l’être humain soit modifié par le fait d’être parents. Qu’il y ait dans la nature des éléments, des forces qui vont le faire parent.
D’une certaine manière ce n’est pas les parents qui préparent le nid de l’enfant. C’est l’enfant qui travaille les parents pour en faire un nid pour lui.
Nous avions déjà de nombreux éléments dans ce sens.
Ce que les psychologues nomment la préoccupation maternelle primaire, capacité des parents, surtout de la mère, à s’occuper d’un enfant.
Biologiquement la Prolactine, hormone qui gouverne l’allaitement, est aussi l’hormone de la soumission à une mission, et ici, le rôle de mère.
Nous savions aussi que le père donne à ses filles un gène qui fait que quand elles sont mère, elle ne tuent pas leurs enfants. Etonnant, c’est le gène du père qui protège l’enfant du risque de meurtre de l’enfant par la mère, chez les rats bien sûr.
Nous voilà avec cet article avec une tranche de plus dans le miracle de la nature. cela ré équilibre un peu cette relation parents enfants.
Avec cependant un point important. Personne n’est obligé d’écouter la nature.
Elle fait beaucoup de choses pour nous, mais pas tout.