EDITORIAL de la Lettre de la Médecine du sens n°98
Bonjour à tous.
C’est la fin de l’année et nous faisons le bilan. Osons-nous le faire ouvertement sans se mentir, sans mentir ?
Les larmes sont ce par quoi vous prenez conscience des choses quand votre conscience est bloquée et pas encore assez réalisée. C’est aussi le moyen de l’intégration.
Khalil Gibran dit "Beaucoup de votre souffrance est par vous-même voulue, c’est par là que se brise la coquille de votre entendement".
Et Carl Gustave Jung rajoute "La clarté ne naît pas de ce qu'on imagine le clair,
mais de ce qu'on prend conscience de l’obscur".
Cette phrase nous dit aussi que le féminin est la pointe de la conscience de l’humanité, et que Dieu veille sur cette avancée et se réjouit en comptant chaque larme comme chaque perle de conscience.
Il serait bien de laisser dans cette année 2015 tout ce qui est mort pour que seul le neuf et le vivant continuent dans cette nouvelle année 2016.
Mort et résurrection.
Pour beaucoup de ceux qui n’arrivent pas à s’exprimer, seul votre corps parle, et contient la mémoire de votre vérité. C’est ce que je nomme la veille corporelle.
Lacan disait que "Le symptôme est souvent la part la plus vraie du patient".
et Roland Barthes nous dit : "Ce que cache mon langage, mon corps le dit. Mon corps est un enfant entêté, mon langage est un adulte très civilisé..."
Alors écoutons nos messages et souvenons-nous que parfois il nous faut encore et encore de la souffrance et des traversées d’enfer pour enfin choisir sans peur et sans hésitation le bonheur.
A défaut, méditons cette phrase : « Le mal fait ce que le bien ne peut faire »
• Jean Marie Pelt nous a quitté. Rendons hommage à cet homme de bien et de conscience.
Je l’ai croisé pour la première et dernière fois au Congrès IPSN le 3 octobre 2015.
http://www.association-a-ciel-ouvert.org/actualites/jean-marie-pelt/141.aspx
Et une très belle interview de lui par Nathalie Calmé.