Philippe Dransart

Conférence gratuite Avril 2017 : La maladie a t’elle deux sens.


philippe-dransart-medecine-du-sensDans quel sens faut-il entendre la question que la maladie nous pose ? Car c’est bien une question, n’est-ce pas, et où allons-nous trouver la réponse ? Pourquoi cette maladie, pourquoi ou… pour quoi ?

Selon la manière dont nous le regardons, le sens a plus d’un sens. On pourrait même dire qu’il en a deux si ce n’est davantage.

Le sens en effet, c’est d’abord une direction : entre le « pourquoi » du passé et le « pour quoi » de l’avenir, la maladie poursuit-elle une finalité ? Et si oui, est-ce une finalité simplement « biologique », qui cherche à compenser dans le corps les effets d’un stress émotionnel… Est-ce une finalité psychologique, une manière par le corps de neutraliser une émotion indésirable parce que l’image que nous avons de nous ne s’accorde pas le droit de la ressentir, ça ferait désordre… Est-ce enfin une finalité spirituelle, une crise qui provoque un subtil éveil de conscience, une autre manière de voir les choses comme de nous voir nous-même face à ce que nous vivons ?

Le sens, c’est aussi une signification : Qu’est-ce que mon corps cherche à me dire, de quoi, de quelle tension intérieure suis-je malade ? D’où me vient cette tension, de ma réalité existentielle ou de la manière dont je la perçois ? De quoi suis-je amené à guérir, du conflit que je vis ou du regard que je porte sur cela ?

Le sens de la maladie est comme un diamant à plusieurs facettes, chacune d’elles nous en montre un aspect.

 

Biographie

Docteur Philippe Dransart

Médecin homéopathe à Grenoble (France)

Né le 26 janvier 1947

Thèse de médecine en 1975 sur l’intérêt d’ARNICA dans les traumatismes crâniens. Formation à l’homéopathie uniciste. Interne en service de psychiatrie pendant trois ans. Quelques résultats spectaculaires obtenus avec l’homéopathie dans ce service, notamment dans des états délirants, m’ont définitivement orienté vers cette pratique. Enseignant à l’Ecole d’Homéopathie Dauphiné Savoie. Participation active à divers groupes d’études et de réflexion sur l’homéopathie et ses remèdes.

A la suite de cas exposés lors de congrès dans les années 80/90, notamment un cas de « LACHESIS miroir » pour une femme asthmatique étouffée par la jalousie de son mari, j’ai entrepris à l’aide de l’homéopathie une recherche sur « le langage de la maladie » en étudiant la similitude entre les symptômes physiques éprouvés par le patient et son ressenti émotionnel. Focalisée au départ sur les « sensations » et leurs relations avec les sentiments, cette recherche s’est rapidement étendue aux lésions organiques et à leur dimension métaphorique. Résumé sous le titre « Le corps comme métaphore », cette étude a été présentée lors d’un congrès d’homéopathie à Grenoble en 1998, avant d’être publiée dans une série d’ouvrages destinés au grand public à partir d’octobre 1999. Une question en amenant une autre, chacun de ces ouvrages, au fil du temps, rend compte du cheminement de mes recherches qui s’accomplit aujourd’hui dans une méthode baptisée « Opsithérapie » (livre en cours de rédaction à paraître très bientôt), de « opsis » le regard, et « thérapie » soigner… car ce n’est pas de la réalité mais c’est de notre manière de voir les choses dont nous sommes malades.