Nous aborderons ce thème de façon totalement originale.
De nouvelles maladies psychiatriques pour vendre plus de médicaments
Michel Dogna, dans sa dernière lettre Contrinfos, va dans le même sens en montrant à quel point aujourd’hui toute la psychiatrie est détournée dans le but de prescrire de plus en plus de médicaments.
Le DSM 5, manuel qui remplace le DSM 4, et répertorie des pathologies psychiatriques, transforme notre vie quotidienne en maladie.
• Un deuil de plus de 15 jours c’est anormal (alors qu’il faut 6 mois à 2 ans physiologiquement).
• Le syndrome prémenstruel, ou concrètement, les petites modifications d’humeurs et désagréments physiques avant les règles vont vite devenir une maladie, bien sûr à traiter avec des médicaments.
• Nos enfants avec les problèmes d’agitation sont aujourd’hui d’excellents viviers pour prescrire des drogues qui sont, en fait, des amphétamines.
Sans penser que ce sont en fait beaucoup d’éléments de l’alimentation et de l’environnement qui les perturbent.
« Alors qu’un médicament est censé soigner une maladie, une drogue psychiatrique n’est souvent qu’une béquille à laquelle on sera, par la force des choses, fidélisé à vie. La drogue devient si intimement liée à la vie de la personne qu’elle ne peut concevoir de s’en passer.
Un article paru dans Washington Post en juillet 2001 rapporte que, d’ordinaire, la création de nouveaux médicaments répond à des troubles existants, alors qu’en psychiatrie, tout l’art consiste à "trouver de nouveaux troubles pour des médicaments existants".
Le drame est que l’on prescrit maintenant des drogues pour n’importe quoi : problème d’apprentissage, de comportement, délinquance juvénile, tabagisme, peur, angoisse, réinsertion, et comble... décontamination des toxicomanes ! »