Nouveau traitement pour les cancers de la prostate. Silence on castre.
Et bien sûr comme chaque nouveau traitement il est vendu comme un miracle, ce qui est nécessaire si on veut faire passer les prix toujours plus élevés.
Avant on se contentait d’un traitement anti hormonal c’est-à-dire anti testostérone.
Donc simple castration masculine. L’homme n’a plus aucun désir, et donc ça ne nourrit plus le cancer de la prostate.
Parce qu’il faut le dire, ce qui protège du cancer de la prostate, toutes les études le disent c’est l’éjaculation. Et ce qui le génère c’est l’interdiction de la sexualité.
Donc pour régler le problème de tous ces hommes, avançant en âge et qui veulent encore avoir une sexualité alors que ça fait belle lurette que leur femme leur tourne le dos (la fameuse salade de cul tourné), on les castre avec des anti hormones et ça marche un peu.
Mais une part de l’homme résiste à la castration, alors on vient d’inventer le super castrateur qui castre les surrénales en plus des c.… Super non. Et on va nous le vendre à prix d’or.
Dans l’article de France Info, cité en référence il est question d’un Philippe qui a une fracture du col du fémur lié à un cancer de la prostate. Et qui est sauvé par la charge de la nouvelle cavalerie légère (alias Big Pharma). Oui, mais qui parle de la vie de Philippe, de son couple, de son intimité ? Vit-il une sexualité heureuse, est-il reconnu dans sa masculinité ? Ca commence par une fracture du col du fémur qui parle, comme par hasard, de conflit de pouvoir au sein du couple.
Mais de cela personne en se préoccupe.
La médecine va lui faire profiter de la toute nouvelle paire de sécateurs.
Alors oui, après, au niveau masculin ça sera un légume sans désir.
Peut on être fier de cela ?
Ne serait-il pas mieux de parler sexualité, couple, équilibre ? Mais cela contrarierait les bonnes moeurs, les féministes et le cash de Big Pharma. Alors «Silence on castre».