Intolérance au Gluten. Un petit point sur la réalité.
Cet article montre bien la position de la science vis à vis du Gluten, des archaïsmes et des incompréhensions.
De plus en plus de personnes le fuient, on parle de 30% de la population.
Globalement, il y a 3 types d’intolérances au Gluten.
1° Les maladies coeliaques avec anomalie de la paroi intestinale visualisable sur des biopsies. Ce cas est bien reconnu. L’exclusion est obligatoire.
2° Les intolérances au gluten avec marqueurs. L’intolérance non cœliaque au gluten (Nonceliac Gluten Sensitivity NCGS). Le problème est que ces marqueurs sont souvent défaillants. Ig A ou IgG. C’est de cela que cet article discute.
3° Enfin, et c’est la plus grande part, des intolérances au gluten qui ne sont que cliniques, c’est à dire des personnes qui vont mieux en arrêtant le gluten.
La solution est donc si vous avez un doute de faire un test et de voir. Ce test doit être strict pour être fiable. Garder 5% des apports en gluten donnera des résultats peu convaincants.
A cela il faut rajouter plusieurs choses.
Il y a dans le blé d’autres éléments :
« Le blé, en plus du gluten, contient également 2 composants pouvant provoquer ou exacerber des signes gastro-intestinaux. Il s’agit des FODMAP qui comprennent le fructose, le lactose, les fructo-oligosaccharides, les fructanes. D’autres protéines sont également présentes, les inhibiteurs de l’amylase / trypsine (ATIs) ou encore les agglutinines de germe de blé. Les ATIs sont de puissants activateurs de la réponse immune innée des monocytes, macrophages et cellules dendritiques. Ainsi, des intolérances au FODMAP pourraient être confondues avec des NCGS. De plus, les agglutinines de germe de blé peuvent conduire à des lésions épithéliales à très faibles doses dans des études in vitro ».
Les intolérances au gluten sont souvent aussi dues aux produits chimiques qui ont été utilisés dans la culture du blé. Glyphosate (Roundup) en tête. Nous avons déjà publié des informations sur ce point.