Paternité, maternité et droit des enfants
Après l’interdiction des châtiments corporels, voici encore un élément en faveur des enfants. Belle semaine.
Les nouveaux éléments sur la dépénalisation possible de la PMA effectuée à l’étranger pour des couples de femmes vient poser les questions essentielles. Le droit d’un enfant à avoir deux parents, un père et une mère et en connaitre l’identité et pouvoir avoir des relations avec les deux.
Voici un article très bien documenté juridiquement.
Il explique qu’un ministre ne peut, selon ses désirs, décider de la loi.
Il pose à la fin la vraie question, le droit de l’enfant à avoir un père. L’amour de la mère ne pouvant pas compenser ce manque.
« lorsqu’il est procédé à une PMA pour une femme célibataire, ou un couple de femmes, le père a été délibérément écarté de la vie de l’enfant. L’argument selon lequel ces enfants seront aimés par ces mères qui les auront désirés ne résiste pas à l’analyse et à l’expérience : certes, ces enfants n’auront pas manqué d’amour de la part de leur mère. Mais ils auront manqué de père. Ce qui n’est pas un détail de la vie et ce que la loi leur garantissait pourtant. Sauf cas exceptionnel, ils n’agiront pas en justice contre leur mère, qu’ils aiment et dont ils sont aimés. Il leur sera en revanche aisé d’agir tant humainement que juridiquement à l’encontre des établissements et des médecins qui auront violé la loi et leur auront causé un préjudice irrémédiable. La preuve de la faute sera plus que simple : inobservation des règles légales ; le préjudice : être orphelin de père».
Cet article rappelle très justement :
l’article 7 de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant garantit à l’enfant de connaître ses parents et, sauf accident de la vie, d’être éduqué par eux.
Tout professionnel de santé ou psychothérapeute sait à quel point avoir manqué d’un parent est une grande cause de troubles et de maladie. Alors évitons de créer de futures pathologies, même si cela doit limité les désirs des parents. L'intérêt de l’enfant passe avant.