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Les réfugiés politiques ont beaucoup plus de troubles psychotiques.
Comment comprendre cela ?
Le traumatisme bien sûr, la perte des repères, de la famille, de l’identité, l’adaptation par un schéma psychotique.
Mais en sens inverse, ne pouvons-nous pas imaginer que les personnes présentant un trouble psychotique ont un vécu semblable, de guerre personnelle, sociale ou familiale, mais que celui-ci s’est produit dans la vie ordinaire ? Ce sont des traumatisés réfugiés de la vie quotidienne, de la vie ordinaire qui parait banale mais qui, pour eux, dans leur situation, est ultra traumatisante au point qu’ils soient réfugiés d’eux-même, de leur vie, de leur famille, de leur environnement. Pris au milieu d’une guerre que personne (ou presque personne) ne voit.
L’étude des réfugiés politiques pourrait servir de modèle de compréhension, pour réaliser ce que vit vraiment un psychotique.
Surprise. Les populations réfugiées sub sahariennes ne sont pas touchées. ? A méditer.