EDITORIAL de la Lettre de la Médecine du sens n°92
Bonjour,
Décidément des deux dernières lettres sur l’amour ont eu un impact très important.
Nous vivons aussi ces temps-ci des événements qui nous ont bouleversé.
Ne pleurons pas sur les attentats, ce serait trop facile, cela rendrait vaine la mort de tant d’avenirs de vies, mais posons-nous la question : Avons-nous le courage de regarder les choses en face, le courage de vivre, le courage de nous battre pour ce à quoi nous croyons ?
"Le mal naît de la faiblesse du bien" ai-je choisi comme citation après les attentats de Charlie Hebdo en janvier.
Nous venons de faire deux lettres consacrées à l’amour et au courage de vivre sa vie.
Mais au fond, que ce soit dans le domaine personnel ou au niveau de la société et des attentats, la phrase de Bossuet vient nous interroger sur le fond.
Nous nous plaignons de cette violence alors que nous chérissons un système qui en est la cause, avons-nous le courage de regarder les choses en face ? Avons-nous le courage de faire ce qu’il faut pour agir au niveau des causes ?
Mais, dans notre vie personnelle, nous pouvons regretter de ne pas être heureux tout en ne souhaitant pas toucher aux causes. Là encore, nous déplorons les conséquences dont nous chérissons les causes. Car chaque chose à un prix.
Il me vient trois phrases.
Dolto disant « Jouir mourir ou jouir vivre »
Willy Barral parlant de la destinée de chacun et disant « chacun doit payer le prix de son désir ». Le courage encore.
Enfin notre ami Coluche « jusqu’à la fin de sa mort, toute sa vie » et d’ajouter « et moi tant qu’à faire je préférerai mourir de mon vivant ».
Et un très beau texte de Saint Exupéry. « C’est à mon risque de peine que je reconnais ma joie… »
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Parfois la mort vient nous cueillir dans la rue parce que nous ne voulons ni voir, ni affronter certaines réalités.
Parfois, elle est simplement notre vie parce que nous n’avons pas le courage de vivre.
J’aime l’idée de Marc Vella qui parle des détresses invisibles, parfois elles nous enterrent au quotidien de notre vie, parfois ces détresses, la notre ou celle des autres, nous explosent au visage.
« Ne confonds pas ton chemin avec ta destination...
Ce n’est pas parce que c’est orageux aujourd’hui que cela signifie
que tu ne te diriges pas vers le soleil. »
Anthony Fernando
• Dans la ligne de Bossuet, Le Pape dénonce "l'hypocrisie des puissants qui parlent de paix mais qui vendent des armes ».
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• Amitiés. Un dialogue extraordinaire entre deux écrivains extraordinaires. Qui parle de l’amitié et de la qualité des liens, de qualité.
Albert Camus à René Char
« Plus je vieillis et plus je trouve qu’on ne peut vivre qu’avec les êtres qui vous libèrent, et qui vous aiment d’une affection aussi légère à porter que forte à éprouver. (…) C’est ainsi que je suis votre ami, j’aime votre bonheur, votre liberté, votre aventure en un mot, et je voudrais être pour vous le compagnon dont on est sûr, toujours. »
(17 septembre 1957).
René Char à Albert Camus :
« Ils sont en si petit nombre ceux que nous aimons réellement et sans réserve, qui nous manquent et à qui nous savons manquer parfois, mystérieusement, si bien que les deux sensations, celle en soi et celle qu’on perçoit chez l’autre emporte même élancement et même souci … »
(septembre 1957)
• Comment parler à nos enfants ? Par La psychologue Isabelle Filliozat,
Spécialiste de la parentalité positive.
Encore une fois un texte simple, vrai et profond. Merci Isabelle.
« Tout humain a deux besoins fondamentaux : se sentir connecté à autrui et se sentir puissant »
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De bonnes nouvelles.
• La population de certains papillons augmente suites aux mesures de préservation. Coluche dirait : « Ce n’est qu’un combat continuons le début ».
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• L’attention extraordinaire d’une maman chimpanzé pour son petit handicapé. Quelle leçon pour nous, la bonté est fondamentale à la nature.
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• Le sixième sens découvert au niveau des protéines. Une boussole avec un atome de fer et un atome de souffre. Il est présent chez les animaux, et je pense qu’il l’est aussi chez nous, il suffit un moment de se laisser sentir, pour le sentir.
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• Le Captagon : la drogue des Djihadistes. Nous en avions déjà parlé, cette drogue qui enlève toute peur et toute conscience de soi et des autres. (Lettre Médecine du Sens n° 77)
• Cette méthode n’est pas nouvelle. De nos jours, c’est le Captagon, mais pendant la seconde guerre mondiale, la Méthamphétamine, les armées l’ont largement utilisé, les Waffen SS, ceux d’Oradour-sur-Glane et d’ailleurs, mais également les kamikazes japonais et les pilotes de bombardiers américains.
Lien : http://www.lessymboles.com/la-drogue-qui-endort-la-conscience-des-islamistes/
Lien : http://www.lessymboles.com/?p=10158
• Le congrès "Sortir de l’Autisme", les 30 & 31 janvier, à Paris.
Lien : http://www.congressortirdelautisme.com/
Le DVD qui sortira suite au congrès est en pré-vente sur le site.
Lien DVD : http://www.congressortirdelautisme.com/dvd-congres-sortir-de-lautisme/