« Zika, une vraie menace pour la santé »

Commentaire. Nous voyons apparaitre un nouveau virus. Zika.

La nature a une logique que la vie moderne semble oublier. Le vivant a une cohérence globale, agir sur une part modifie les autres parts.

Comment imaginer que l’on puisse créer un neurologique pesticide pour tuer les insectes et qu’un jour il n’agisse pas sur une autre part de la vie, comme les humains et les enfants, qu’il rend autistes et hyper actifs.

La nature réagit de plus en plus vite avec l’émergence de nouveaux virus. Je l’ai expliqué depuis longtemps : les microbes, et particulièrement les virus, viennent nous contrôler et vérifier la cohérence de notre fonctionnement. A défaut, la vie ,par les virus, apporte les modifications nécessaires à la question « Es-tu capable de passer la porte ?»

Ou le virus « la vie ruse quand nous voulons aller plus loin ».

Le Sida a été un des premiers grands garde fou posé par la nature avec la problématique du trafic du sang et des produits des cadavres. Puis ce fut Creutzfeldt-Jakob.

Puis il y a eu les diverses grippes aviaires, porcines etc… pour répondre au trafic et à la maltraitance des animaux.

Puis Ebola face aux mémoires d’esclavage en Afrique.

Le Chikungunya a répondu aux changements géographiques et démographiques.

La traduction de Chikungunya en français signifie « maladie qui brise les os » ou « maladie de l’homme courbé » Tiens donc. N’est ce pas ce qui arrive à notre civilisation face à la dictature des grands groupes mondiaux ?

Voilà Zika qui nait au Brésil et se répand dans le monde.

Mais souvenez-vous, c’est au Brésil que l’on a fait des manipulation génétiques sur le moustique Tigre pour prévenir le Chikungunya. On a fait naitre que des mâles, tiens donc , y aurai t-il un lien ? 

Ces manipulations ont été faites avant la coupe du monde pour prévenir la dissémination. Zika est connu depuis longtemps et n’était pas très dangereux. Les médias évoquent la coupe du monde comme mode de dissémination, soit, mais les voyages au Brésil ne sont pas une chose nouvelle. N’est ce pas ces manipulations génétiques qui seraient à l’origine  de cette dissémination ? La solution est pire que le mal.

A suivre.

 

 

L’ARTICLE :

C’est ce que titre Le Parisien sur sa Une, constatant en effet que « le virus Zika, transmis par le moustique-tigre, est plus dangereux que prévu. On craint des contaminations pendant la grossesse ».

Le journal revient sur ce virus qui « provoque à travers le monde une somme d’inquiétudes. Le moustique-tigre, principal vecteur, continue à propager le virus Zika «de manière explosive». Au Brésil, mais aussi aux Antilles, Martinique en tête, il a également touché plusieurs milliers de personnes ».

« Une situation telle que l’OMS convoque ce lundi un comité d’urgence. Les experts devront dire si l’épidémie constitue une «urgence de santé publique de portée internationale». Cela y ressemble déjà », observe le quotidien.

Le Parisien relève que « si les conséquences de Zika ne sont pas toutes établies, les médecins ont déjà constaté qu’il ne provoque pas seulement les symptômes – éruptions cutanées, fièvre, douleurs musculaires – qu’on lui connaissait. Il est maintenant fortement soupçonné de pouvoir causer chez le fœtus des microcéphalies. […] Gravissime ».

« C’est pour cela que la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a «fortement» déconseillé aux femmes enceintes de voyager aux Antilles et en Guyane. Sa collègue ministre des Outre-Mer, George Pau-Langevin, s’en est offusquée, jugeant non nécessaires «les solutions aussi drastiques» consistant à dire «n’allez pas dans les Antilles-Guyane» », relève le journal.

Le Parisien souligne que « l’économie locale craint d’être la perdante de cette crise sanitaire. Les professionnels du tourisme veulent toutefois garder l’espoir ».

Le quotidien poursuit : « Faut-il craindre aussi l’arrivée de Zika en France métropolitaine ? Cinq adultes revenant d’Amérique du Sud ont été infectés, mais «aucune hospitalisation n’a été nécessaire», rassure Jean-Claude Desenclos de l’InVS. Mais les pouvoirs publics accélèrent leur surveillance du moustique-tigre ».

Le Parisien publie un entretien avec le Pr Jean-Fran­çois Delfraissy, spécialiste des maladies in­fec­tieuses à l’In­serm, qui « aborde les principales questions qui se posent à propos de l’explosion mondiale du virus Zika ».

Le spécialiste explique que « le virus Zika, au départ, c’est une maladie assez banale, comme la dengue ou le chikungunya, transmise par le moustique Aedes albopictus, dit tigre. […] Il n’avait pas beaucoup circulé dans le monde avant d’apparaître fortement au Brésil récemment, à la suite de la Coupe du monde de football de 2014, probablement suite aux mouvements de populations… et des moustiques. Ce n’est que récemment que sa dangerosité a été documentée ».

Le Pr Delfraissy indique que « ce virus semble être dangereux pour le fœtus. Nous nous appuyons notamment sur une étude réalisée sur 32.000 personnes qui ont été touchées par le Zika fin 2014 en Polynésie française, notamment à Tahiti. Des malformations sont apparues sur des fœtus, provoquant 2 décès, 10 IVG, et la naissance de 6 enfants nés avec une microcéphalie, sans qu’il y ait d’autres causes évidentes ».

« Le même type de phénomène est en cours de description au Brésil et risque d’apparaître aux Antilles. Mais dans beaucoup de cas, les femmes enceintes qui sont touchées par le virus n’ont pas ce type d’affection gravissime. Il faut comprendre pourquoi », continue le spécialiste.

 

Date de publication : 1 Fév. 2016

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Article paru dans la Lettre Médecine du Sens n° 103