« Une enzyme contenue dans la caféine agit contre la démence ».
Commentaire. La caféine est décidément excellente pour la santé. Un enzyme qu’elle contient agirait contre la démence. Nous avons déjà publié beaucoup d’informations sur les effets positifs du café : réduit le risque de cancers, émaillerait la fonction rénale des prématurés, diminuerait le risque de SEP, aurait un effet positif sur la dépression…
Pour consulter ces articles : https://www.lessymboles.com/?s=caf%C3%A9
Un de plus.N’oubliez pas que le café vous fait sortir de la fusion et vous aide à préserver votre individualité. Et ça fait tant de bien que cela.
L’ARTICLE :
Le Parisien note en effet que « la caféine stimule une enzyme qui protège le cerveau du déclin cognitif, indique une étude publiée dans Scientific Reports, ayant identifié 24 composés capables de réduire le développement des maladies neurodégénératives ».
Le journal précise que « cette enzyme, baptisée NMNAT2, joue à la fois un rôle de protectrice des neurones contre le stress et combat les protéines tau, impliquées dans l’accumulation des plaques dans le cerveau, caractéristiques de la maladie d’Alzheimer et d’autres pathologies neurodégénératives ».
Le quotidien rappelle que « 2 tasses par jour auraient un effet neuroprotecteur, selon de précédentes études », et explique que « pour confirmer cet effet « caféine », les chercheurs [de l’Université de l’Indiana] ont administré le breuvage à des souris génétiquement modifiées pour produire des niveaux inférieurs de NMNAT2. Ils ont constaté que ces souris se mettaient à produire les mêmes niveaux de cette enzyme que les souris normales ».
« Parmi les autres composés stimulant l’enzyme, on trouve le Rolipram, un médicament antidépresseur des années 1990, qui pourrait constituer une piste intéressante de traitement selon les chercheurs. La ziprasidone, la cantharidine, la wortmannine et l’acide rétinoïque (dérivé de la vitamine A) semblent également faire leurs preuves, mais de manière moins efficace », note Le Parisien.
Il ajoute que « ces travaux pourraient donner lieu au développement de médicaments permettant d’augmenter les niveaux de NMNAT2 dans le cerveau, créant « un blocus chimique contre les troubles neurodégénératifs », conclut Lu Hui-Chen, auteur de l’étude ».
Date de publication : 10 Mars 2017
http://www.mediscoop.net/index.php?pageID=67c5c1e3d3a4ca35f4c5633d82315f75&midn=9306&from=newsletter
Article paru dans la Lettre Médecine du Sens n° 158