« Un traitement contre le diabète agit aussi sur la dépendance alcoolique »
Commentaire. Une hormone agit à la fois sur le diabète et le besoin d’alcool.
Cette hormone est la GLP-1. Forme de Glucagon.
Je l’ai expliqué dans le livre « La digestion, les clés du poids, les formes et les dépendances »
Lien : http://editions.lessymboles.com/produit/la-digestion/
Comment fonctionne le système de poids avec Père Glucagon et Père Insuline ?
Nous voyons qu’une perturbation de ses archétypes dans leur mise en place dans notre corps peut générer, diabète, anorexie, obésité.
Ici, nous voyons le rôle de l’alcool, il accélère la libération de Dopamine, le neurotransmetteur de la mise en route de l’action, de l’initiation du désir propre. Et c’est bien cela qui manque chez les alcooliques et un peu plus tard dans la cascade des conséquences chez les diabétiques.
Ai-je pu manifester mon propre désir, mes parents l’ont il favorisé ou simplement laissé faire ?
L’alcool apparaît ici comme un libérateur, mais aussi comme une illusion et une drogue si cette libération n’est pas mise en acte.
Vous pouvez retrouver cela dans le DVD « Le sens des désirs alimentaires »
Lien : http://editions.lessymboles.com/produit/dvd-le-sens-des-desirs-alimentaires/
Logique que l’hormone qui agit sur cette chaine physiologique ou pathologique puisse agir tant sur la cause que sur les conséquences.
L’ARTICLE :
Le Parisien fait savoir qu’« une étude suédoise [publiée dans Addict Biology] montre qu’une hormone utilisée dans le traitement du diabète et de l’obésité pourrait considérablement réduire la dépendance à l’alcool ».
« Réalisée par des chercheurs de l’hôpital universitaire de Göteborg sur des souris et des rats, l’étude met en évidence des vertus jusqu’ici inconnues de l’hormone intestinale GLP-1 (ou glucagon-like peptide-1) », note le journal.
Le quotidien explique que « cette hormone accélère celle de l’insuline, dont le manque ou le mauvais fonctionnement est la cause du diabète. D’après les expériences faites sur des souris, la GLP-1 est aussi « capable d’empêcher l’alcool d’accélérer la sécrétion de dopamine », une hormone qui envoie au cerveau un signal de « récompense » lors d’une prise d’alcool – ou de nourriture ».
« Quant aux rats, « ils ont diminué leur consommation d’alcool » et les cas de « rechute » chez les animaux sevrés disparaissent », note Le Parisien. Elisabet Jerlhag, co-auteur de ce travail, précise que « la GLP-1 a réduit la consommation de 30 à 40% chez ces rats qui ingurgitaient de grande quantité d’alcool depuis plusieurs mois ».
http://www.mediscoop.net/index.php?pageID=2a1af43d4057c404627f0e51c7e44d50&id_newsletter=7661&liste=0&site_origine=revue_mediscoop&nuid=medi_2_31928&midn=7661&from=newsletter
Article paru dans la Lettre Médecine du Sens n° 83