Tumeur du sein: les petites tumeurs ne sont pas petites parce qu’on les dépiste plus tôt, elles sont petites parce qu’elle évoluent peu

Commentaire. Toutes les tumeurs ne sont pas aussi dangereuses et les plus petites sont plus petites parce qu’elle sont moins dangereuses. Concrètement elle évoluent moins vite pare qu’elles ont un potentiel malin moins important.

Tout cela a pas mal de conséquences.

Cela remet en cause le dogme qui permettrait de dater le début d’une tumeur avec une courbe évolutive autant stable qu’irréversible.

Cela remet aussi en cause les règles même du dépistage comme il est pratiqué actuellement. Le dogme du dépistage précoce des tumeurs est remis en question, puisqu’on dépiste en fait les tumeurs les moins dangereuses, voir on entre dans le risque de sur-diagnostic.

Le but est de ne pas louper les tumeurs dangereuses.

Cela amène ici, comme pour l’infarctus, à considérer la notion du terrain et pourquoi pas celle de origines profondes des cancers.

 

L’ARTICLE :

Est-ce parce qu’ils sont petits que les « petits cancers du sein » sont de bon pronostic ?

Un article publié en 2016 montrait que, depuis le déploiement des programmes de dépistage par mammographie, le nombre de diagnostics de cancer du sein de petite taille a augmenté 3 fois plus que n’a diminué celui des diagnostics de cancers de grande taille. Ceci laisse supposer que tous les petits cancers ne sont pas destinés à évoluer en cancers de grande taille, et leur dépistage pourrait relever du surdiagnostic.

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Article paru dans la lettre Médecine du Sens n° 170