Touche pas à ma prostate

Commentaire. Combien d’hommes se trouvent handicapés et mutilés avec impuissance et incontinence pour avoir un jour eut le malheur de faire un PSA ? 

C’est pourtant sur de nombreuses ordonnances de médecins, de façon assez systématique, après 50 ans. L’argument est que cela sauve des vies.

Et bien cette étude, la plus importante jamais menée au monde sur 419 582 hommes de 50 à 69 ans (âge moyen de 59 ans), montre que le dosage de PSA n’améliore absolument pas la survie à 10 ans. Il diagnostique des petits cancers avec des actes souvent à conséquence, mais ne diagnostique pas plus les cancers vraiment agressifs ce qui améliorerait la survie.

Ce débat qui a longtemps partagé les médecins, peut être ainsi tranché « c’est NON ».

 

L’ARTICLE :

PSA ou pas, that is the question !

JIM – Dr Sylvie Coito

En France, le dosage systématique du PSA après 50 ans, en l’absence de signes d’appel n’est pas recommandé. Ça, c’est la théorie.

En pratique, il fait régulièrement partie du bilan biologique, souvent à la demande des patients eux- même, soucieux de connaître leur taux pour se rassurer ou par inquiétude du médecin prescripteur coupable désigné en cas de diagnostic retardé de cancer. Alors difficile de l’oublier…Mais l’étude menée par nos collègues anglais, c’est-à-dire la plus vaste étude randomisée sur ce sujet si sensible, devrait tranquilliser beaucoup de monde.

Lire la suite de l’article (pour les abonnés au JIM) : http://www.jim.fr/medecine/actualites/medicale/e-docs/psa_ou_pas_that_is_the_question__170958/document_actu_med.phtml

Article paru dans la Lettre Médecine du Sens n° 203