«Tabac et sexe oral accroîtraient le risque de cancers buccaux»
Commentaire.
Nous connaissions l’histoire de Michael Douglas qui a eu un cancer de la gorge, fanatique du cunnilingus, voilà une confirmation dans cette statistique.
Vrai, surement mais peut être pas la seule chose. Michael Douglas dans un premier temps a parlé des difficultés qu’il rencontrait avec une épouse maniacodépressive, et un fils en prison. Puis secondairement il a affirmé que son cancer était lié à sa passion du sexe oral.
Cela nous renvoie de toute façon à la problématique du papillomavirus, un problème de couple qui est ici bien évident quelques soit les compensations sexuelles.
Souvenons nous aussi de Freud qui décède des suites d’un papillomavirus et qui a lui aussi nié toute sa vie des évidences de sa propre famille et de sa propre histoire.
Y aurait-il dans le papillomavirus à la fois un problème de couple et un déni de ces difficultés ?
A creuser et à tenter de confirmer.
L’ARTICLE :
Le Parisien
Le Parisien observe en effet que « fumer et pratiquer du sexe oral accroîtrait nettement le risque de développer un cancer de la bouche et de la gorge causé par le virus papillomavirus, transmis sexuellement, selon une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) ».
Le quotidien indique que « les chercheurs ont constaté que les infections buccales par le HPV16 sont plus fréquentes chez les personnes qui fument ou chiquent ou ont récemment consommé un produit du tabac ».
Le journal note que « ce papillomavirus, trouvé dans 80% des cancers de la gorge, est transmis par la fellation ou le cunnilingus, précisent les auteurs de cette étude, ajoutant que ce type de tumeur a augmenté de 225% aux Etats-Unis depuis 20 ans ».
Le Dr Gypsyamber D’Souza, professeur adjoint d’épidémiologie à la faculté de médecine Johns Hopkins à Baltimore, principal auteur de ce travail, écrit ainsi : « Il semble que le tabac augmente la probabilité des infections orales avec le papillomavirus HPV16 et, bien que nous en ignorions encore la raison, nous suspectons que l’organisme d’un fumeur pourrait ne pas se débarrasser aussi facilement de cet agent pathogène ». L’épidémiologiste ajoute que « le sexe oral est chose courante, mais ce cancer reste encore rare ».
Le Parisien explique que « l’étude a porté sur un échantillon représentatif de la population américaine de 6.887 participants provenant d’une enquête nationale sur la santé et la nutrition. Dans ce groupe, 2.012 consommaient du tabac au moment de l’étude ».
« Le virus a été détecté par rinçage buccal. Les participants ont subi des analyses de sang et d’urine pour détecter deux substances chimiques liées à l’usage du tabac, la cotinine et le NNAL. Ceux présentant des niveaux élevés de ces biomarqueurs avaient davantage de probabilités d’avoir de l’ADN du virus HPV16 dans leur organisme que ceux ne présentant pas de trace détectable de ces substances chimiques », poursuit le quotidien.
Le journal précise que « tout accroissement du niveau de cotinine dans le sang, équivalent à 3 cigarettes par jour, augmentait le risque d’infection par des HPV16 de 31%. Pour chaque augmentation du taux de NNAL détecté dans l’urine – correspondant à quatre cigarettes quotidiennes, la probabilité d’infection par le HPV16 grimpait de 68% ».
Date de publication : 10-10-2014
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