Sclérose en plaque : des médicaments à proscrire, selon la revue Prescrire
Commentaire. Le daclizumab (Zinbryta) a été retiré du marché purement et simplement suite à de nombreux décès. Il n’aurait même jamais du être mis sur le marché. Cet article explique qu’encore une fois, le profit des laboratoires est mis avant l’intérêt des patients.
Mais plus préoccupant, la revue Prescrire met en garde contre des médicaments très prescrits pour la SEP.
« Malgré la gravité de l’évolution de la sclérose en plaques chez certains patients, il n’est pas justifié de les exposer à des médicaments tels que l’alemtuzumab (Lemtrada), le natalizumab (Tysabri) ou le tériflunomide (Aubagio), dont la balance bénéfices-risques est nettement défavorable. »
L’ARTICLE :
Sclérose en plaques : médicament qui n’aurait pas dû être autorisé, celui à privilégier, ceux à éviter (selon Prescrire)
Psychomédia – Publié le 3 mai 2018
« “En mars 2018, après plusieurs morts, le daclizumab (Zinbryta) a été retiré du marché. L’Agence européenne du médicament n’aurait jamais dû autoriser ce médicament” », estime la revue Prescrire dans son numéro du mois de mai.
Le daclizumab, un immodépresseur, « “a été autorisé en Europe en 2016 (mais pas commercialisé en France) chez les adultes atteints de sclérose en plaques (SEP) en situations de multi-échecs” ».
Le médicament avait auparavant été autorisé sous le nom de Zenapax dans la greffe rénale pendant une dizaine d’années, indique Prescrire.
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Article paru dans la Lettre Médecine du Sens n° 207