Raphaël Enthoven rejoint le groupe des imbéciles

Commentaire. Raphaël Enthoven rejoint le groupe des imbéciles, mais peut être y a t-il toujours été. Ceux qui ne savent pas concevoir une pensée différente comme nous aurait dit Michel Serres.

Ecoutez bien ses propos, il appuie ses certitudes sur des idées fausses et de la bien pensance.

Aucune capacité d’analyse ou de critique. Mais ce qui est plus grave c’est que du coup le raisonnement qu’il applique aux autres est celui qu’il faudrait lui appliquer à lui.

Il défend le principe de la méthode.

Ces méthodes n’ont été mises en place que par l’industrie pharmaceutique dans leur intérêt, financièrement très onéreuses, donc elles réservent à l’industrie la capacité de publier.

Mais surtout elles sont aisément manipulables.

Elles représentent un rapt de la connaissance et de la science.

 

L’ARTICLE :

Enthoven : « On a autant de chances de convaincre un partisan du Dr Raoult qu’un platiste »

Propos recueillis par Thomas Mahler,

L’Express – publié le 25/05/2020 à 11:08 , mis à jour à 11:09 – Article Abonné

Pour Raphaël Enthoven, l’étude négative de The Lancet sur l’hydroxychloroquine représente la défaite de ceux, de Retailleau à Mélenchon, qui l’ont promue par idéologie.

L’Express : La publication dans The Lancet d’une étude qui porte sur près de 15 000 personnes traitées semble montrer une mortalité accrue chez les patients atteints du Covid-19 auxquels on a administré de l’hydroxychloroquine. Est-ce une revanche pour vous qui, dès mars, aviez critiqué les récupérations idéologiques autour de Didier Raoult , quitte à vous faire insulter sur les réseaux sociaux?

Raphaël Enthoven : Un espoir de guérison qui s’éloigne est le contraire d’une victoire. C’est la grande différence entre les gens qui critiquent Raoult et ceux qui le défendent : les premiers – que le virus n’inquiète pas moins – avaient en commun avec les seconds d’espérer que le fameux professeur eût raison… Qu’il se soit (vraisemblablement) trompé n’est une bonne nouvelle pour personne ! La querelle mondiale sur les méthodes et les prédictions du Professeur Raoult n’était pas un match entre deux clubs de parieurs également incompétents en infectiologie qui éliraient une opinion comme on joue à la roulette, mais un débat impossible entre, d’un côté, des inconséquents qui décrètent sans preuves ni compétence que Didier Raoult a raison (puisque ses paroles donnent de l’espoir et qu’il dérange les méchantes « élites ») et, de l’autre, des gens raisonnables qui réclament des tests fiables avant de bouffer un médoc.  … …

Il y aurait beaucoup à répondre, à ce titre, à ceux qui ont cru se situer au-dessus de la mêlée en se vantant de n’être pas « compétents » et en renvoyant dos à dos les belligérants comme des ignares qui se crêpent le chignon sur un truc qui leur passe au-dessus de la tête. En faisant cela, ces faux modestes s’abstiennent moins qu’ils ne pensent, car, encore une fois, le débat sur l’hydroxychloroquine n’est pas un débat entre incompétents sur les vertus d’une molécule, mais une dispute entre malades potentiels sur l’imprudence (ou non) à la prescrire en amont de tests fiables. Dans cette affaire qui relève de l’éthique et non de l’infectiologie, dans ce calcul des risques entre une préconisation hasardeuse et des tests lents à venir, chacun est fondé à prendre position. Et il est même essentiel de le faire. Il n’est pas plus nécessaire d’être infectiologue pour se demander qui est ici raisonnable et qui ne l’est pas, qu’il n’est utile d’être médecin pour comprendre les vertus du vaccin.

 

S’il n’y a pas de vainqueurs, voyez-vous déjà des vaincus dans cette affaire? 

Les gens qui sont entrés dans ce débat comme dans un match. Tout candide qui, faisant de la santé une affaire d’opinion, a cru bon de porter le maillot de la chloroquine dans une arène réduite au stade Vélodrome. En somme, les derniers résultats des études sur l’hydroxychloroquine consacrent la défaite d’une forme de hooliganisme qui consiste à livrer à la vindicte (comme des chiens de garde de « Big pharma » ou comme les assassins des gens auxquels ils refusent un remède miracle) les gens dont le tort était uniquement de demander qu’on procède avec méthode.

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En cela, plus qu’une défaite de l’espoir, l’inefficacité avérée de l’hydroxychloroquine est une défaite de la bêtise, c’est-à-dire du goût de prendre ce qu’on croit pour ce qui est, et de tenir ceux qui en doutent pour des « méchants ». C’est la défaite des gens qui trouvent que Raoult a raison parce qu’ils aiment bien sa tête, parce qu’il est surdiplômé, parce qu’un jour ils ont pris de la nivaquine avant d’aller au Club Med, ou parce qu’il est détesté de gens qu’eux-mêmes trouvent détestables… Autant de qualités, aux yeux de la bêtise, pour faire un bon scientifique.

C’est la défaite des complotistes comme Bruno Retailleau (« l’hydroxychloroquine n’est pas chère. Est-ce parce que nos grands labos veulent se faire de l’argent sur le dos de nos concitoyens ? »), Ivan Rioufol (« plus sensible aux actes d’urgence qu’aux querelles dogmatiques et aux intérêts financiers de Big Pharma ») ou Jean-Luc Mélenchon (« Pourquoi la choloroquine a-t-elle soudain été classée comme substance vénéneuse ? »). C’est la défaite des péremptoires qui, comme Franz-Olivier Giesbert ou Ségolène Royal, tiennent pour « incontestables » des résultats non encore validés. C’est la défaite des enfants de choeur comme Christian Estrosi ou Valérie Boyer (adeptes du sophisme puéril : j’ai été malade et j’ai guéri, or j’ai pris de la chloroquine, donc la chloroquine guérit).

C’est la défaite des gens qui, comme Nicolas Dupont-Aignan, n’ont pas hésité à mettre sur le dos du gouvernement tous les morts du Covid-19 n’ayant pas reçu la fameuse molécule (« Chaque jour perdu est un crime ! Je le dis. Je le répéterai »). Mention spéciale, comme souvent, pour ce dernier, l’inénarrable « NDA » qui, en disant qu’on est coupable de la mort des gens qu’on n’a pas soignés avec une molécule manifestement dangereuse, rappelle le révérend Carter qui, dit-on, faisait donner des messes dans le Titanic pour le salut des insensés traversant l’Atlantique sur un bateau moins solide. Qu’ils soient ou non des élus, ces gens-là sont très exactement des irresponsables. Grâce, au passage, soit rendue au journaliste Sylvain Chazot [du journal Libération] pour avoir patiemment relevé toutes ces formules.

 

 

L’étude parue dans The Lancet est observationnelle et, en attendant un grand essai randomisé et contrôlé, ne clôt pas le débat…

Si elle ne clôt pas le débat, elle en change au moins les termes. Avec une telle étude, ce ne sont plus les bénéfices mais les méfaits de la chloroquine qui sont en question. La question n’est plus désormais de savoir si l’hydroxychloroquine est efficace, mais de savoir si elle est toxique ou non. Nous n’en sommes plus à nous demander si le professeur Raoult aurait mis la main sur l’oeuf de Colomb, mais si les gens qui, de bonne foi, se sont gavés de ce truc, se sont mis en danger en croyant se mettre à l’abri. De fait, à l’image d’Olivier Véran, qui, selon les recommandations du Haut Conseil, reviendra peut-être sur les règles dérogatoires de prescription, on est passé du débat sur la prescription généralisée de l’hydroxychloroquine au débat sur son interdiction possible.

Aujourd’hui comme hier ou demain, la croyance est immunisée contre la rationalité

 

Est-ce selon vous une bonne nouvelle pour la rationalité? 

On pourrait se réjouir, effectivement, que des gens dont la croyance reposait sur une étude bidon portant sur 24 patients et qui disaient « qu’est-ce qu’on risque ? Les gens meurent », soient soudain touchés par la raison et se mettent à exiger qu’une étude portant sur 96 000 cas (comme celle de The Lancet) soit elle-même soumise à des études complémentaires. Le problème, c’est que leur prudence nouvelle n’est qu’une tentative de faire durer l’illusion encore un peu, malgré des résultats accablants.

La raison serait victorieuse si tous ces braves gens étaient capables non pas d’invoquer la plus grande prudence devant l’étude qui les embarrasse, mais tout simplement de changer d’avis, à la lumière de l’évidence. Or ça, ce n’est pas demain la veille. On peut le comprendre : comme la raison n’intervient en rien dans le choix de croire aux vertus de la chloroquine, la rationalité ne peut avoir aucune prise sur ce qui relève d’un sentiment. L’esprit est toujours la dupe du coeur. Ce qui permet d’être sincère tout en disant des sottises et de s’aveugler en croyant voir mieux que les autres.

On pourrait leur poser la question : comment vous qui établissiez audacieusement un rapport de causalité entre la prise de chloroquine et votre propre guérison pouvez-vous désormais refuser d’établir un lien de causalité, nettement plus vraisemblable, entre la prise du cocktail Raoult et l’arythmie cardiaque ? Pourquoi croyez-vous celui qui s’appuie sur des tests sans groupe témoin, et doutez-vous de l’étude qui respecte tous les critères méthodologiques ? Mais ce serait peine perdue.

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Tout porte à croire, en réalité, que les résultats de The Lancet auront moins d’effets sur les supporters du Dr Raoult que l’hydroxychloroquine sur le Covid-19. Ce qui n’est pas peu dire. Aujourd’hui comme hier ou demain, la croyance est immunisée contre la rationalité. Le désir de croire est hermétique à la raison. La science n’a aucune prise sur l’illusion quand elle est volontaire. On a autant de chances de convaincre, preuves à l’appui, un partisan du Dr Raoult qu’il est en train de se faire avoir et que son placebo est peut-être dangereux, que de convaincre un platiste de la rotondité de la Terre.

Didier Raoult partage avec Michel Onfray une passion pour la pensée de Paul Feyerabend, philosophe des sciences et auteur de Contre la Méthode. De quoi s’agit-il ? 

La thèse de Feyerabend s’inscrit dans le sillage de l’intuition de Nietzsche selon laquelle « c’est la peur qui dicte l’instinct de connaissance » : du point de vue de Nietzsche, pour qui l’approche scientifique des phénomènes n’est elle-même qu’un point de vue dont la valeur dépend de l’utilité, la science (jusqu’à présent) témoigne uniquement d’une crainte devant l’inconnu qu’elle tente à tout prix de transformer en cas particulier d’un concept ou d’une règle . Pour le dire simplement : en s’intéressant non pas à la vérité d’une thèse, mais à son utilité pour la vie, Nietzsche donne le jour à la possibilité d’évaluer les doctrines scientifiques selon d’autres critères que la rigueur scientifique.

« Il n’y a pas d’idée si ancienne et absurde soit-elle, qui ne soit capable de faire progresser notre connaissance », déclare ainsi Feyerabend, avant d’ajouter que « les interventions politiques ne sont pas à rejeter non plus » et qu’on peut même « en avoir besoin pour vaincre le chauvinisme de la science qui résiste à tout changement de statu quo ». Autrement dit : aucun progrès n’est linéaire et « tout est bon », du plus superstitieux des systèmes jusqu’à la démarche la plus rigoureuse.

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Newton n’est pas meilleur que Copernic dont les descriptions ne valent pas mieux, elles-mêmes, que celles de Ptolémée… Sans nier la fécondité d’une telle thèse, et la liberté qu’elle offre de quitter les sentiers battus pour changer de paradigme (aurait-on eu l’audace, sans cela, de sortir d’un monde euclidien, ou newtonien ?), il est frappant que cette façon de penser soit à la fois exactement conforme à l’irrespect de la méthodologie du professeur Raoult et, au-delà d’elle, à une époque qui confond en permanence le droit équivalent d’avoir une opinion avec le sentiment que toutes les opinions s’équivalent.

En célébrant Feyerabend à l’appui d’un faux remède, Didier Raoult commet deux choses impardonnables : 1) il porte un coup terrible à l’idée même d’une éthique de la connaissance, fondée sur un idéal d’objectivité, et la capacité à vérifier (ou falsifier) une thèse indépendamment de l’opinion de quiconque. Et 2) Il flatte le sentiment que la connaissance scientifique pourrait s’inscrire dans le prolongement de la connaissance commune (ou du « bon sens »), alors que, le plus souvent, de la rotondité de la Terre à la mobilité du soleil en passant par l’interprétation des maladies ou des catastrophes naturelles, la science prend le contrepied de ce qui nous saute aux yeux. Comme dit Bachelard dans Le nouvel esprit scientifique : « L’évidence première n’est pas une vérité fondamentale, mais un obstacle à surmonter » sous peine de clore la science en son départ.

Il faut relire Madame Bovary en ayant en tête les prédictions de Didier Raoult

Vous évoquiez le « bon sens ». En annonçant qu’il prenait de l’hydroxychloroquine à titre préventif, Donald Trump a expliqué : « Je ne suis pas un médecin, mais quelqu’un avec du bon sens. » Marine Le Pen s’est elle aussi plusieurs fois réclamée du « bon sens ». Que nous apprennent les philosophes sur cette notion qui fait fureur chez les populistes ? Pour Descartes, « le bon sens est la chose du monde la mieux partagée »…

Certes, mais la plupart des gens (à commencer par ceux qui citent Descartes pour se vanter d’avoir eux-mêmes du « bon sens ») s’en tiennent à la première phrase du Discours de la méthode. S’ils étaient allés jusqu’au bout du premier paragraphe, ils auraient changé d’avis. Que dit Descartes ? Que le « bon sens ou la raison » est « naturellement égal en tous les hommes » et qu’en somme, l’enjeu n’est pas de disposer ou non de la faculté de raisonner, mais d’en faire ou non un usage rigoureux : « Les plus grandes âmes sont capables des plus grands vices aussi bien que des plus grandes vertus ; et ceux qui ne marchent que fort lentement peuvent avancer beaucoup d’avantage, s’ils suivent toujours le droit chemin, que ne font ceux qui courent et qui s’en éloignent.  » Le dévoiement contemporain du « bon sens » qui, aux antipodes de la raison, sert à affirmer tout et son contraire, montre que les craintes de Descartes étaient fondées.

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Il est intéressant d’observer que les actuels tenants du « bon sens » parlent aussi de « sens commun », expression qui ne vient pas de Descartes mais de Kant et des paragraphes qu’il consacre à cette question dans la Critique de la Faculté de juger. Qu’est-ce que le « sens commun » ? Là encore, le contraire de ce qu’on lui fait dire aujourd’hui : le « sens commun » pour Kant désigne la capacité à éprouver son jugement comme étant universellement partagé. Si vous dites « c’est beau » d’un coucher de soleil, vous ne faites pas que donner votre opinion. Vous dites quelque chose qui, sans s’imposer aux autres, prétend valoir universellement. Tel est le « sens commun  » (ou « pensée élargie » ) totalement étranger au dogmatisme tranquille qui, sous le nom pépère de « sens commun », se vit comme une évidence.

C’est « sottise » en général dont les philosophes se servent pour désigner le fameux « bon sens » dont nos démagogues se gargarisent. La sottise, par exemple, dont parle Montaigne, des gens qui considèrent que les cannibales leur sont inférieurs (alors qu’ils ne font cuire les gens que pour les manger et non, comme nous, parce qu’ils adorent un autre Dieu) parce qu’ils « ne portent point de hauts-de-chausse ».

Chez Platon (comme chez Diderot, bizarrement, dont le Neveu de Rameau est une redoutable figure du « bon sens »), le « bon sens » est l’apanage des sophistes qui, parce qu’ils ne croient pas en la vérité (et qu’à leurs yeux, comme dit Protagoras : « L’homme est la mesure de toute chose »), ne voient aucune raison de ne pas croire ni faire ce qu’ils veulent. Pourquoi, par exemple, se priver de conquérir le pouvoir, fût-ce par des moyens indignes, si l’on peut le faire ? se demande le sophiste Polos dont le « bon sens » – c’est-à-dire l’égoïsme érigé en théorie et l’incompétence masquée par la rhétorique – est battu en brèche par Socrate qui lui démontre que, contrairement aux apparences, certains succès sont pires que des échecs.

De façon générale, le problème du bon sens ne vient pas des illusions du corps. Mais du jugement qu’on déduit de nos illusions. Le problème n’est pas que votre corps vous présente un horizon plat, mais que votre esprit s’autorise à en déduire que la Terre n’est pas ronde. Le problème n’est pas que le virus soit parti de Chine, mais que vous déduisiez de cette information la certitude qu’il a été délibérément fabriqué dans un laboratoire caché de la dictature communiste. Le problème n’est que pas que votre corps ait à subir un hiver glacial, mais que votre esprit s’autorise à en déduire, pour cette raison, que le réchauffement climatique n’existe pas. Là réside le « bon sens » – ou « con sens » : dans le droit, éminemment démocratique, de tenir ses petites perceptions (ou son petit intérêt, c’est pareil) pour la norme du vrai. Et d’en venir au jugement en s’appuyant uniquement sur la sensation.

La littérature a-t-elle aussi évoqué ce « bon sens »?

Les exemples sont innombrables, mais l’un d’entre eux les écrase tous, car il montre le « bon sens » dans toute l’étendue de sa sottise et les conséquences qu’il peut avoir sur la vie des gens, c’est Monsieur Homais, l’apothicaire de Madame Bovary, et l’épisode atroce du « pied-bot d’Hippolyte ». Le faux médecin, faux pharmacien Monsieur Homais (« Ho, mais ! »), qui se pique de parler latin et d’être dans sa boutique comme « un chimiste en son laboratoire », décide un jour d’appliquer au garçon d’auberge Hippolyte une opération de stréphopodie après avoir découvert dans une revue une nouvelle méthode pour la cure des pieds-bots. L’opération, conduite par le médecin de campagne Charles Bovary, est un désastre qui s’achève quelques jours plus tard, par l’amputation d’Hippolyte jusqu’à la cuisse.

En cette affaire, le « bon sens » (sous la forme qu’on lui connaît aujourd’hui) sévit à chaque étape : dans la vanité du savant fou qui croit sauver des vies dans son arrière-boutique, dans la vanité du médecin de campagne qui se prend pour un chirurgien, dans les conseils des paysans au malade qui se tort de douleur (« Lève-toi donc ! Tu te dorlotes comme un roi ! Ah ! n’importe, vieux farceur ! Tu ne sens pas bon ! » ).

https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/enthoven-on-a-autant-de-chances-de-convaincre-un-partisan-du-dr-raoult-qu-un-platiste_2126658.html?utm_source=ocari&utm_medium=email&utm_campaign=20200525112951_22_alt_nl_lexpress_flash_5ecb900e8a44671c1a7b23c6&xtor=EPR-583-[20200525112951_22_alt_nl_lexpress_flash_5ecb900e8a44671c1a7b23c6_002L6V]-20200525-[_005EI7M]-[RB2D106H002BWVZH]-20200525093200#EMID=438cdea12339d2bb19a9cad1882ab0241f7d13596d5368b539347e36ac47ffb0

 

Article paru dans la Lettre Médecine du Sens n° 299