« Quatre millions d’asthmatiques »
Commentaire. En lien avec la pollution, mais sans réelle compréhension. Pourtant de nombreuses études ont montré que le contact avec la nature, les bactéries naturelles protégeaient de l’asthme et des allergies.
L’ARTICLE :
Le Parisien note que « demain aura lieu la Journée mondiale de l’asthme. Cette maladie inflammatoire des bronches touche près de 4 millions de personnes en France. Sa cause n’ayant pas encore été identifiée, il est impossible de s’en prémunir ».
« Des moyens existent néanmoins pour soulager les symptômes, à condition que l’asthme soit correctement diagnostiqué et pris en charge à temps. Car mal soigné, il peut entraîner le décès », souligne le quotidien.
Le Parisien fait le point sur la situation, se demandant notamment : « Peut-on parler d’épidémie ? Selon le Dr Christian Delafosse, pneumologue à l’hôpital Simone-Veil à Eaubonne (Val-d’Oise), le pic de l’épidémie asthmatique s’est produit il y a dix ans. Mais la maladie reste fréquente, notamment chez les enfants. La cause première est encore inconnue, mais certaines pistes peuvent esquisser un début d’explication ».
Le journal explique que « la première hypothèse avancée par le médecin reste tout de même la pollution. Une hypothèse à laquelle il faut ajouter les changements de modes de vie ».
Le quotidien rappelle en outre que « l’asthme est une maladie chronique, donc incurable. Dans 80% des cas, il est lié à des réactions allergiques associées à l’environnement. Les globules blancs allergiques, présents dans le sang, entrent alors en action et déclenchent une inflammation des bronches. Cette inflammation se caractérise par trois types d’effets : la diminution de la taille des bronches, la contraction des muscles qui les entourent et l’hypersécrétion de muqueuses qui, combinés, occasionnent la crise d’asthme ».
Et concernant les « nouveaux traitements », le Dr Delafosse note que « depuis quelques mois, on constate de nombreuses avancées, notamment pour les malades atteints d’asthme grave. Il existe désormais des prescriptions particulièrement efficaces comme le Xolair. Il fonctionne de la même façon que les médicaments anticancer. Il diminue les symptômes en neutralisant les anticorps IGE qui provoquent les crises ».
Date de publication : 2 Mai 2016
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Article paru dans la Lettre Médecine du Sens n° 116