« Pollution, tabac, les enfants trinquent »
Commentaire.
Encore une étude qui montre l’ampleur de la pollution que vivent nos enfants. Le tabac bien sur et de façon passive. Le tabac, saveur piquante vient renforcer le poumon organe de la relation. Il l’aide en le dopant, le droguant. Nous pouvons donc imaginer que ces enfants plus grands aurons le contre coup. Le tabac aidant à la relation, droguer artificiellement les enfants c’est par contre coup les exposer à une faiblesse, une difficulté relationnelle par manque de cette drogue qu’est le tabac.
Mais il y a surtout les autres innombrables toxiques. Les HAP issus du pétrole et qui sont très présents dans notre environnement.
Logiquement ils touchent plus les enfants en bas âge ce qui semble surprendre les responsables de l’étude. Leur métabolisme en cours de constitution par définition absorbe plus d’extérieur au niveau à la fois psychique et physique. C’est pourquoi aussi il faut considérer qu’une intoxication physique aura des retentissement psychiques.
C’est flagrant avec l’autisme ou les enfant totalement intoxiqués n’arrivent plus à passer leurs phases de développement psychique et restent bloqués dans des souffrances tant physiques que psychiques.
N’oublions pas que le lien physique psychique est constant. Toute action sur l’un retentira sur l’autre.
Essayons de bien comprendre que ces intoxications chez de jeunes enfants vont retentir sur leur santé future, sur leur espérance de vie. Car ceux qui ont aujourd’hui 80 ans avec une espérance de vie en pleine croissance ont surtout vécu jusqu’a 40 ou 50 ans avec une alimentation saine et dans un monde avec peu de toxiques.
En clair le monde « financio – bourso – economico- clahflowesque » a détruit la planète en 30 années seulement.
L’ARTICLE :
Le Journal du Dimanche indique avoir lancé une étude sur la pollution urbaine et ses conséquences sur la santé des enfants. Le journal explique ainsi que « 38 enfants de 2 à 11 ans, de Paris et de l’île d’Yeu (Vendée), ont confié des mèches de cheveux à un laboratoire indépendant. Les résultats sont édifiants. A Paris, tous les enfants de l’étude sont « fumeurs passifs » ».
Le Journal du Dimanche précise que le but était de « rechercher des traces de substances caractéristiques de la pollution en ville, les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), et comparer les deux groupes ».
« Ces analyses ont d’abord confirmé que les petits Parisiens sont en moyenne bien plus exposés que les petits Vendéens. C’est vrai pour les 10 substances détectées chez tous les enfants. Mais deux tendances bien plus surprenantes sont ressorties. Premièrement, les enfants en bas âge semblent plus exposés à ces polluants. Deuxièmement, que leurs parents soient fumeurs ou non fumeurs, les enfants parisiens sont bien plus soumis au tabagisme passif que ceux de l’île d’Yeu », relève le journal.
Le journal souligne que « pour être définitive, cette étude ne porte pas sur un assez grand nombre de cas. N’empêche, ces deux constats, peut-être applicables à d’autres grandes villes françaises, n’en demeurent pas moins préoccupants ».
« De quoi inciter la communauté scientifique à creuser la question au travers d’études épidémiologiques au long cours et de grande ampleur. Et les autorités à se saisir d’une question de santé publique majeure », observe Le Journal du Dimanche.
Le journal précise notamment que « parmi les 50 substances recherchées, dix ont été retrouvées chez tous les enfants », ajoutant que « les enfants parisiens seraient 2 fois plus exposés à ces polluants ». L’auteur de l’analyse, Brice Appenzeller, du laboratoire de biomonitoring du Centre de recherche publique de la santé, au Luxembourg, note ainsi que « pour chacune des substances détectées, la concentration moyenne est toujours supérieure dans les cheveux des enfants à Paris. Et pour cinq d’entre elles, cette différence est significative avec une médiane 2 fois plus élevée ».
Le Journal du Dimanche continue : « Pour plusieurs HAP, la concentration semble diminuer avec l’âge. Pourquoi les plus petits seraient-ils plus exposés ? « C’est le cas pour d’autres polluants domestiques. Une des hypothèses est que les contacts main-bouche sont plus fréquents, or tout ce qui est dans l’air finit au sol », avance le chercheur Brice Appenzeller. Autres pistes : ils seraient plus soumis à la pollution de l’air intérieur, et leur organisme ne « métaboliserait » pas de la même façon ».
Le journal rappelle que « les HAP sont des substances toxiques aux effets encore mal connus. Certains sont classés comme cancérogènes pour l’homme – le benzo[a]pyrène –, d’autres cancérogènes probables ou possibles. Chez l’animal, on a montré qu’ils atteignent le foie, les systèmes sanguin, immunitaire et reproductif. Mais pour de nombreux HAP, les études manquent encore ».
Date de publication : 10-11-2014