Messieurs, fumer avant l’âge de 15 ans multiplie par 3 le risque d’avoir un enfant asthmatique !

Commentaire.

Maintenant c’est la consommation du tabac par le père dès l’âge de 15 ans qui génère de l’asthme chez l‘enfant futur, même si le tabac a été arrêté depuis 5 ans au moment de la conception. Alors que le tabagisme maternel anticonceptionnel semble n’avoir quasiment aucune influence, ce qui contredit toutes les idées classiques. Le tabagisme pendant la grossesse reste un problème.

Tout d’abord cette transmission par le père est en soi intéressante, mais rien que dans cette lettre cela fait deux fois que cette idée de transmission par le père revient. Nous l’avons vu dans l’alimentation du père et du grand père sur le devenir futur de l’enfant à naitre. Nous le voyons ici dans la transmission d’une maladie respiratoire.

Essayons de comprendre. C’est assez simple.

Le tabac est la plus masculine des drogues. Elle parle de l’énergie du père. En Amazonie elle est utilisée pour soigner. Les tabaquéros sont les plus importants des guérisseurs, ils soignent uniquement avec le tabac.

Le fait que même si le tabac a été arrêté par le père 5 ans avant la conception, cela ne change rien, montre bien que ce qui compte c’est la qualité de l’énergie paternelle accumulée par le père au cours de son enfance et de son état de jeune adulte. Cette transmission est donc essentiellement épigénétique et relationnelle.

Cette énergie est une énergie de qualité relationnelle. Le père donne à son enfant la capacité à être en relation c’est le propre de cette énergie, celle du poumon. Quand elle est en déficit elle se manifestera par des signes de cette lignée.

Le fait qu’un homme jeune fume de façon importante témoigne du fait que l’énergie de son père lui manque ou ne lui a pas été assez transmise. Il tente de compenser par la consommation du tabac et la saveur piquante qui va renforce le yin de son poumon, l’énergie de son poumon. La consommation précoce de tabac témoigne avant tout de ce manque d’énergie masculine. Je pense que c’est ce manque qui est le problème, pas le tabac qui n’est que la compensation.

Ce manque d’acquis masculin va donc logiquement se transmettre à la génération suivante sur un enfant qui va se trouver en faiblesse relationnelle et c’est cela qui va se manifester par un asthme.

Le tabagisme maternel pendant la grossesse viendrait témoigner de la faiblesse de l’énergie paternelle de son côté, dans sa lignée. Il a donc aussi des conséquences sur l’enfant.

Nous voyons bien que l’énergie masculine d’un enfant vient de l’énergie masculine issue de la lignée maternelle + l’énergie masculine issue de la lignée paternelle. C’est évident, mais le voir écrit dans la pratique est important.

Essayons de bien voir les choses dans leur ordre et de ne pas prendre la conséquence pour la cause.

Le tabac est un témoin pas une cause. Le Dr Michel Moirot dans son livre «L’origine des cancers» expliquait très bien cela. Une personne qui n’avale pas sa fumée de tabac fait encore plus de cancer que celle qui l’avale. C’est très logique. Elle fume par manque d’énergie du père, mais si elle n’avale pas sa fumée elle fume «pour rien» sans l’action souhaitée ce qui est pire. Elle rajoute aussi la frustration.

Au passage je vous rappelle les codes qui nous ferons penser à une problématique avec le père.

Le tabac, avoir besoin de beaucoup de soleil et de se faire bronzer, faire du cheval, avoir besoin de sel, de whisky, de pain, de fromage et de viande de brebis, et de cheval, de montagne et d’altitude, de ski.

 L’ARTICLE :

Certaines études animales suggèrent que le tabagisme paternel avant la conception occasionne un risque d’asthme dans la progéniture. Ce qu’une étude norvégienne semble confirmer après avoir interrogé 13 499 personnes sur les conditions environnementales dans lesquelles leurs 27 120 enfants ont été conçus. Comparant les données des enfants qui avaient un parent fumeur, mais uniquement avant la conception, avec les données des enfants dont les parents n’ont jamais fumé, les auteurs ont constaté une augmentation des asthmes non allergiques chez les enfants dont le père avait commencé à fumer avant l’âge de 15 ans (2,81 [1,02-7,76]), qui s’élevait avec la durée du tabagisme (1,12 [0,99-1,27] par période de 2 ans), et ceci, même si le tabac avait été arrêté 5 ans avant la conception. Le tabagisme préconceptionnel de la mère n’a, semble-t-il, aucun effet, ou très faible (contrairement bien sûr au tabagisme gravidique). Il existe probablement une fenêtre de vulnérabilité de la spermatogonie, qui multiplie le risque d’asthme dans la progéniture lorsque le tabagisme est débuté avant la puberté, concluent-ils.

Dr Dominique-Jean Bouilliez

Références

Svanes C et coll.: Parental smoking prior to conception and asthma in offspring. European Respiratory Society annual congress (Munich): 6-10 septembre 2014.

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http://www.jim.fr/medecin/actualites/congres/21_gyneco/e-docs/messieurs_fumer_avant_lage_de_15_ans_multiplie_par_3_le_risque_davoir_un_enfant_asthmatique__147523/document_actu_con.phtml