Maladie auto immunes (MAI) et maniaco dépression (MD) ou bipolarité

Commentaire. Cette étude importante effectuée à Taiwan montre bien ce lien.

Ce risque de trouble bipolaire est en particulier significativement augmenté en cas de lupus érythémateux disséminé, de polyarthrite rhumatoïde, de vascularite auto-immune, de syndrome de Gougerot-Sjögren) ou de maladie de Crohn.

Ce sera plus important si vous êtes une femme jeune et cela s’associe à des pathologies comme : dyslipidémie, asthme ou broncho-pneumopathie obstructive, diabète sucré, maladie cérébrovasculaire, addiction à l’alcool, cirrhose du foie et cancers.

Comment comprendre. Nous avons déjà souvent parlé de maniaco dépression ces derniers mois :

https://www.lessymboles.com/schizophrenie-et-maniaco-depression-un-gene-commun/

https://www.lessymboles.com/bipolaires-enquete-sur-le-mal-de-lepoque-

Nous pensons que les maladies auto immunes sont des psychoses somatisées et organisées dans le corps. Il y a un conflit interne majeur entre différentes parties de l’être humain, ce qui caractérise aussi les psychoses. 

Finalement, nous pouvons penser que les MAI protègent le sujet d’une psychose.

C’est la fonction habituelle de la somatisation.

Les maladies associées parlent bien des différents aspects de ce que vit le sujet.

Dyslipidémie comme protection, alcool comme anesthésiste de la souffrance, pathologie respiratoire qui parle du chagrin et de la difficulté relationnelle. Diabète qui parle de stress familial. Etc.

 

L’ARTICLE :

Affection auto-immune : un prélude à la maladie bipolaire ?

Alors que des études antérieures ont déjà suggéré que l’auto-immunité pourrait jouer un rôle dans le déterminisme de la maladie bipolaire (MB), une étude réalisée à Taïwan a eu pour objectif d’évaluer l’association épidémiologique entre une affection auto-immune systémique (comme le lupus érythémateux disséminé ou la polyarthrite rhumatoïde) et le développement subséquent d’une MB, en examinant les facteurs de risque potentiel de MB en cas de pathologie auto-immune préalable. Exploitant des données Ling-Yi Wang et coll. ont comparé à cet effet une cohorte de 65 498 sujets ayant une maladie auto-immune et une autre cohorte (quatre fois plus nombreuse) de 261 992 personnes sans pathologie auto-immune. L’incidence d’une MB ultérieure a été appréciée dans les deux groupes, avec un recul de 11 ans (période 2000–2011).

Lire la suite de l’article (pour les abonnés au JIM) : https://www.jim.fr/medecin/actualites/medicale/e-docs/affection_auto_immune_un_prelude_a_la_maladie_bipolaire__169343/document_actu_med.phtml

Article paru dans la Lettre Médecine du Sens n° 190