« Les ondes électromagnétiques en débat à l’Assemblée »

Commentaire de Olivier Soulier.

Publié dans la lettre de Médecine du sens n° 9

Voilà enfin un début de prise en compte du rôle des ondes. C’est l’augmentation de leur présence qui fait apparaitre les troubles et révèle les tempéraments électrosensibles qui jusque là restaient invisibles car non stimulés. Nous commençons a comprendre que les ondes font partie de la pollution et que cumulées aux autres pollutions le seuil de sensibilité est de plus en plus vite atteint. Imaginez la révolution qu’il va falloir opérer si nous devons supprimer les wifi, les ondes des portables. Quand considérerons nous que notre voisin n’a pas le droit de polluer notre espace avec sa wifi. La suppression des ondes dans les crèches est un premier pas. Reste a considérer les lignes électriques qui sont en France les moins enfuies d’Europe et sont cause de grandes nuisances. A suivre la conscience progresse.

L’ARTICLE

Le Figaro fait savoir que « les élus examinent ce jeudi une proposition de loi écologiste afin d’encadrer notre exposition aux ondes magnétiques, notamment par les antennes-relais. Leur nocivité sur la santé continue de faire débat », note le journal.
Le quotidien évoque un « élément clef du texte, donner leur mot à dire aux élus locaux lors d’installation d’antennes relais dans leur localité », expliquant qu’« aujourd’hui, l’opérateur demande sa seule autorisation à l’Agence nationale des fréquences. Si le texte est adopté en l’état, les élus décideront en concertation avec l’agence de l’installation ou non de nouvelles antennes ».
« Autres changements, le texte prévoit également d’interdire le wifi dans les crèches. La publicité sur les téléphones et tablettes sera interdite auprès des mineurs de moins de 14 ans », ajoute Le Figaro.
Le journal relève toutefois que « c’est une proposition de loi allégée qui revient devant le parlement. […] Il y a un an, une première mouture avait déjà été présentée. […] Un point phare du texte a entre-temps été sorti de la proposition, à savoir celui de baisser de manière drastique les ondes émises par les antennes-relais. C’était notamment cet élément qui crispait très sérieusement les opérateurs de téléphonie et qui pouvait mener au clash avec les industriels ».
Le Figaro s’interroge : « Ces ondes sont-elles dangereuses pour notre santé ? », et explique que « selon le dernier rapport de l’Anses, seule une utilisation intensive de notre téléphone portable et donc une exposition très élevée pourrait favoriser le développement d’une tumeur cérébrale. […] Depuis 2011, l’OMS considère également les ondes comme potentiellement cancérigènes ».
« Vivre à côté d’une antenne relais ou dormir avec son téléphone ne présente pas, pour l’instant selon l’Anses, de danger pour la santé publique. Mais le sujet fait débat parmi les spécialistes », poursuit le quotidien.
Le Figaro revient en outre sur « l’électrosensibilité » : « Migraine, vomissement, raidissement des membres, extrême irritabilité… Cette maladie est décrite par ceux qui en souffrent comme une impossibilité physique, sous peine de grandes souffrances, à vivre à côté d’appareils émettant des ondes. Leur mal étant peu connu et la science n’ayant pas prouvé l’existence d’une telle pathologie, les électrosensibles rencontrent de grandes difficultés quand ils cherchent à soulager leur douleur.
« Trouble psychiatrique, migraine non soignée ou encore cerveau sous-oxygéné, si les causes de l’électrosensibilité n’ont pas encore été définie par la science, la souffrance de ces derniers est elle bien réelle »,
observe le journal.
Le Parisien note aussi que « les députés débattent aujourd’hui des dangers de l’exposition aux ondes électromagnétiques. Faute d’expertises indiscutables, la modération s’impose ». Le journal titre ainsi sur sa Une : « Prudence sur les ondes », et consacre une double page au sujet.
Le quotidien évoque « les incertitudes de la science », publie un entretien avec Fleur Pellerin, ministre déléguée à l’Economie numérique, qui indique qu’« il s’agit de mieux associer les citoyens à l’installation des antennes », ou encore livre le témoignage d’Evelyne, « parisienne électrosensible » : « J’avais l’impression d’avoir le cerveau dans un étau ».

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Date de publication : 23-01-2014