Les jeunes « inquiets pour leurs hormones »


Commentaire de Olivier Soulier.

Cela fait partie des nombreux facteurs qui font baisser la fécondité, et s’effondrer le nombre moyen des spermatozoïdes. 

Quel monde allons nous léguer à nos enfants ? L’inquiétude pour les effets des toxiques se rajoute aux effets secondaires des médicaments, aux risques du Gardasil, à la toxicité du Round Up. Au risque d’extinction des abeilles et la liste est longue.

«Là ou croit le péril croit aussi la solution» nous dit Hubert Reeves.

Face à tous ces périls ou ces changements croyons que l’humain arrivera à trouver des solutions. La première chose est la prise de conscience. A vingt ans, j’aimais les écolos très sympathiques, aujourd’hui je pense que l’écologie est une nécessité vitale. Et que la pollution et les toxiques sont des crimes contre l’humanité.

La prise de conscience s’accélère, alors soyons chacun un maillon de cette force qui va faire prendre conscience de la nécessité de protéger la planète.

L’ARTICLE

C’est ce que note Le Parisien, qui indique que « 35.000 jeunes ont répondu à l’enquête lancée par une association écolo sur les perturbateurs endocriniens, suspectés d’impacter la fertilité ». Le journal remarque ainsi que « Génération cobayes entend animer cette semaine de très sérieux séminaires dans différents campus universitaires. […] L’association écologiste veut sensibiliser les jeunes sur la façon de «protéger leurs hormones» ».
Le Parisien relève notamment que « selon les études, le taux de couples ne parvenant pas à concevoir après 12 mois sans contraception est passé de 14% en 1991 à 24% en 2012. […] Un sujet qui touche de près les 18-35 ans. Ils ont été 35.000 à répondre à l’enquête ».
Le quotidien indique que « 39% d’entre eux connaissent des proches qui ont du mal à concevoir, un pourcentage qui grimpe à 75% chez les 34-35 ans. Surtout, l’enquête pointe le désir d’information. Les jeunes sont 58% à ignorer ce qu’est le bisphénol A et 78% à ne pas connaître exactement les phtalates ».
Le journal rappelle que « les perturbateurs endocriniens sont suspectés d’affecter la fertilité mais aussi «de favoriser les cancers, le diabète, les maladies cardiovasculaires», énumère François Veillerette, auteur de «Pesticides : Révélations sur un scandale français» (avec Fabrice Nicolino, Ed. Fayard) ».
André Cicollela, toxicologue et directeur de l’association Réseau environnement santé, précise quant à lui que « la priorité des priorités est d’arrêter de consommer des boîtes de conserve qui contiennent toutes du bisphénol A. Pour la cosmétique et l’alimentation, il est préférable d’utiliser du bio ». Le Parisien ajoute que le responsable « en appelle à une réglementation sur l’usage des pesticides ».

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