Les hommes ont un faible pour le salé, les femmes pour le sucré

Commentaire.

Gras salé et gras sucrés parlent de cela avec du stress en plus.

Il est intéressant de voir que les alcooliques et les fumeurs recherchent le gras salé, cela parle de leur manque du père. Le tabac est la drogue la plus paternelle, le désir d’alcool parle d’un cordon ombilical non rompu et qui empêche l’expression de la puissance. Il y a appel au père.

La femme enceinte réclame moins d’amer et la proposition semble juste en disant que la plupart des poisons sont des amers. Nous captons d’ailleurs les amers à des doses 10 000 fois moindre que les sucrés, logique.

Mais nous pouvons aussi voir que l’amer est le gout du coeur et de l’amour, avec son risque. Le petit in utero serait protégé encore un moment de cela dans son cocon ?

Le jeunes aussi préfèrent le gras qui protège encore leur manque de maturité.

Faire des régimes augmente le désir de gras car le régime aussi bon soit-il ne tient pas forcément compte des motivations des désirs alimentaires. Priver de certains aliments compensateurs amène au stress et à la protection complémentaire.

Le désir de sucré amène logiquement au diabète de type 2 et le désir de sel à l’hypertension.

Enfin 10% salent leurs plats avant de gouter. Cela traduit l’habitude qu’ils ont des plats habituellement pas assez salés et d’un désir de sel qui leur est propre et plus important que la moyenne. Anticipation simple.

Bon, je reprendrai tout cela dans le séminaire, le sens des désirs alimentaires à Annecy du 14 au 17 mai 2015.

https://www.lessymboles.com/seminaire/le-sens/

Beaucoup de ces notions sont déjà dans le DVD «Le sens des désirs alimentaires».

Lien :https://www.lessymboles.com/produit/dvd-le-sens-des-desirs-alimentaires/

L’ARTICLE :

Une étude française analyse le rapport des Français au gras. Si les hommes vont vers le « gras-salé », les femmes préfèrent le « gras-sucré ». Autre habitude de comportement alimentaire: un Français sur dix sale un plat avant même de le goûter.

Les hommes sont plutôt attirés par le « gras-salé » alors que les femmes sont un peu plus « gras-sucré », selon une nouvelle étude faite sur plus de 37.000 d’adultes français.

Un adulte sur quatre avoue manger à la petite cuillère sa pâte à tartiner chocolat-noisettes, du type Nutella, parfois (17%), souvent (9%) ou toujours (2%), selon cette étude NutriNet conduite par Caroline Méjean et Aurélie Lampure (Inserm/Inra/Cnam/Université Paris XIII).

Gras-salé pour les fumeurs et buveurs d’alcool

L’étude, qui vient de paraître dans la revue spécialiséeBritish Journal of Nutrition, a été réalisée à partir d’un échantillon de la cohorte de plus 267.500 « nutrinautes » de plus de 18 ans participant au projet NutriNet-Santé.

Selon cette nouvelle étude basée sur des questionnaires validés avec le Centre des Sciences du Goût et de l’Alimentation (CSGA), « les fumeurs et les buveurs réguliers d’alcool sont plus attirés par le ‘gras-salé' », relève Caroline Méjean, épidémiologiste.

Saler avant de goûter le plat

Un Français sur dix sale avant même d’avoir goûté un plat, souvent (8%) ou toujours (2%) tandis qu’une proportion quasi égale admet le faire « parfois ». L’attirance pour le gras est souvent associé au fait de manger sous le coup de l’émotion, et à la pratique des régimes chez les femmes, sans doute en raison de la frustration, ajoute-t-elle.

On observe aussi chez les femmes enceintes une attirance pour le gras, qui pourrait être lié à la physiologie pour protéger le foetus, en prenant des kilos, avance la chercheuse. Parallèlement, pendant la grossesse une réduction de l’attirance pour le sel et l’amertume, qui a été attribuée dans la littérature médicale à une forme de défense contre les poisons.

Attirance des jeunes pour le gras 

Les jeunes sont plus attirés par le gras que les plus âgés. L’étude confirme que l’attirance pour le gras (salé et sucré) est plus répandue dans la population à faibles revenus que parmi celles disposant de plus hauts revenus.

Un constat à mettre en relation avec une offre alimentaire bon marché, plus souvent de qualité médiocre. Or, explique Caroline Méjean, plus l’on se trouve exposé au gras plus l’attirance pour cette sensation s’accroît. Les chercheurs vont suivre maintenant l’effet de ces attirances sur les fluctuations de poids et, à terme, l’état de santé des volontaires pour voir si ceux qui se rangent dans le plutôt « sucré » développent un diabète de type 2 (le plus courant) ou davantage d’hypertension pour ceux aimant le « salé », note Caroline Méjean.

L’objectif de NutriNet-Santé, qui ambitionne de regrouper 500.000 internautes, est de mieux identifier les facteurs de risque ou de protection liés à la nutrition pour améliorer la santé des populations.