Les femmes de 40 à 60 ans fument plus et ont plus de cancer du poumon

Commentaire. Les femmes de 40 à 60 ans fument plus et ont plus de cancer du poumon, alors que la consommation de tabac baisse dans toutes les catégories de la population.

Essayons de comprendre.

Le tabac est la drogue la plus masculine qui soit, il parle du besoin de l’homme et du père.

Le poumon est l’organe de la relation, une des fonctions essentielles du père.

Alors la première idée est de se dire que toute cette génération de femmes qui sont les filles des premières féministes souffrent peut-être de la disparition ou de la détérioration de l’image du père dans leur histoire et leur éducation. Peut-être le cherchent-elles désespérément en compensant avec le tabac, en payant un lord tribu au cancer du poumon, témoin de difficultés relationnelles consécutives à l’absence du père. Ce n’est qu’une idée, mais pas forcément si éloignée de ce qui se vit réellement.

 

L’ARTICLE :

« Le tabac tue de plus en plus de femmes »

Mediscoop  – Date de publication : 31 octobre 2018

Pierre Bienvault note dans La Croix qu’« à la veille de l’opération « Mois sans tabac », l’organisme Santé publique a dévoilé [hier] des chiffres très préoccupants sur les conséquences du tabagisme féminin ».

Le journaliste indique ainsi qu’« entre 2000 et 2014, le nombre de femmes décédées du tabagisme a doublé en France : 19.022 décès féminins en 2014 contre 8027 en 2000. L’étude montre aussi que des maladies du tabac, traditionnellement très masculines, sont désormais de plus en plus fréquentes chez les femmes ».

Il souligne que « c’est d’abord le cas du cancer du poumon, dont l’incidence a augmenté de 72% chez les femmes entre 2002 et 2012. Même constat pour la BPCO (broncho-pneumopathie chronique obstructive), la « bronchite » du fumeur, parfois très grave. Le nombre de femmes hospitalisées pour des complications de cette pathologie a doublé entre 2002 et 2015 ».

Lire la suite de l’article : https://www.mediscoop.net/index.php?pageID=519ce62db76c883308699ef038aa7123&midn=11297&from=newsletter

 

Article paru dans la Lettre Médecine du Sens n° 228