Le sucre calme nos angoisses, mais nous rend dépendants
Commentaire.Comment le sucre calme nos angoisses, mais en réalité il nous maintient en dépendance.
Sa consommation entraîne à la fois une augmentation de production de la sérotonine – hormone du bien-être et antidépresseur naturel – et une baisse de production de dopamine et de noradrénaline – hormones associées au stress. Le psychiatre Patrick Lemoine explique très bien les choses « quand le taux de sucre augmente dans le sang, l’insuline est libérée pour corriger ce pic. Or, elle favorise l’entrée de tryptophane dans le cerveau, un acide aminé qui participe à la synthèse de la sérotonine, et elle réduit le passage d’un autre acide aminé, la tyrosine, précurseur de la dopamine et de la noradrénaline ». Cet article explique ces processus.
Nous avons vu que le sucre constitue la paroi de l’utérus au moment de l’implantation de l’oeuf qui tombe, en quelque sorte, dans une marmite de sucre. Puis, tout au long de sa vie, l’être humain va apprendre à se passer du sucre. Cette capacité est même à notre avis un des meilleurs index de maturité psychologique. Donc, la dépendance au sucre est signe d’immaturité.
Nous ne sommes pas constitués pour manger autant de sucre comme nous le faisons actuellement. Le sucre, en plus de nous laisser en immaturité, est le premier nutriment des cellules cancéreuses qui en sont très gourmandes. En clair, consommer beaucoup de sucre fait flamber les cancers, s’ils sont présents.
L’ARTICLE :
« Comment le sucre calme nos angoisses »
Mesdiscoop – Date de publication : 28 mai 2018
C’est ce que titre Le Figaro, qui note : « Qui n’a jamais croqué un bonbon en cas de frustration ? Le sucre est promoteur de bien-être et d’apaisement, comme le confirment de multiples études ».
Aude Rambaud évoque un « effet biologique d’abord : sa consommation entraîne à la fois une augmentation de production de la sérotonine – hormone du bien-être et antidépresseur naturel – et une baisse de production de dopamine et de noradrénaline – hormones associées au stress ».
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Article paru dans la Lettre Médecine du Sens n° 209