Le problème de l’oxygénation et du coronavirus

Commentaire. L’intérêt des méthodes traditionnelles comme le bol d’air de René Jacquier découvert dans les années 40.

On a beaucoup parlé des problèmes d’hypoxie, de sensation de se noyer, d’atteinte de l’hémoglobine avec comme point commun le manque d’oxygénation. 
 
On a évoqué la possibilité d’oxygénothérapie hyperbare mais qui est particulièrement lourde à mettre en place. 
 
Le maintien d’une bonne oxygénation est un élément clé pour la survie des patients. On utilise d’ailleurs un oxymètre en surveillance.
 
Parmi les méthodes existant en médecine traditionnelle pour favoriser l’oxygénation, il y a le très classique Bol d’air Jacquier, inventé par René Jacquier décédé à 98 ans (1911-2010).
 
Il a mis au point une méthode d’oxygénation biocatalytique reprise sur ce qu’on appelle le bol d’air Jacquier. Il fait partie de ces grands inventeurs que nous ferions bien de redécouvrir dans des moments comme celui-ci où se pose, avec le Coronavirus, le problème d’oxygénation. Citons René Quinton (le sérum de Quinton), Otto Warburg, prix Nobel de médecine en 1931 (Rôle du sucre dans les cancer et l’intérêt du régime cétogène), ou la phagothérapie inventée par Félix d’Hérelle vers 1915 ».

 

L’ARTICLE :

Concernant la nécessité de l’oxygène :

> 90 % de l’énergie de notre organisme est fournie par le métabolisme basé sur l’oxygène

> en cas d’hypoxie = manque d’oxygène – les cellules passent sur le métabolisme de fermentation, peu performant (18 fois moins d’énergie qu’avec de l’oxygène) et générateurs de déchets acides devant se faire retraiter ;

> l’hypoxie et l’inflammation sont liées via des voies métaboliques communes : la création de l’HIF (Hypoxia Inducible Factor)

>Il existe au moins deux preuves scientifiques de la relation entre l’oxygène et le système immunitaire :

– en cas d’hypoxie, la demande en oxygène est multipliée entre 10 et 20 car la majorité des « armes » biologiques sont des radicaux libres centrés sur l’oxygène :

– les lymphocytes T, pour agir, creusent un « tunnel » dans la paroi des bactéries et y injectent des enzymes (des sérines protéases appelées granzymes) pour lyser l’intérieur. Il semble que l’hypoxie limite ou inhibe l’activité de ces protéines.

 

 

Concernant le Bol d’air Jacquier®

Origine et utilisation actuelle

Cet appareil a été créé dès les années 1940 par René Jacquier dans le but d’oxygéner les organismes sans danger d’hyperoxie.

Il est a été utilisé dès cette époque dans un hôpital au Brésil ; actuellement, il est dans des cliniques et autres structures médicales de soins de suite, dans le cadre des soins de bien-être, chez divers professionnels de santé et chez des particuliers.

Ce dont il s’agit

La méthode découle des observations d’un chimiste du XIXème siècle, Marcellin Berthelot, qui travaillait sur l’indigo, un colorant inoxydable. Or, en présence de térébenthine, ce colorant était capable de capter et de redonner jusqu’à 168 fois son volume en oxygène. Quelque chose dans l’huile essentielle était donc capable de capter et de redonner l’oxygène. Ce quelque chose, ce sont les molécules les plus volatiles, soit les alpha- et béta-pinènes.

Le génie de Monsieur Jacquier a été de faire en sorte que ces molécules soient capables de capter et de redonner de l’oxygène en appuyant sur le bouton d’un appareil, donc à la demande.

Les molécules d’alpha- et de béta-pinènes, en passant dans l’appareil, sont activées et captent l’oxygène de l’air, le redonnent, le re-captent etc.  Ainsi, la pression partielle transcutanée d’oxygène d’un individu, donc l’oxygène à disposition des cellules, augmente pour au moins deux heures après une session respiratoire.

La particularité de ce dispositif par rapport aux appareils médicaux est qu’on n’inhale pas de l’oxygène, mais ces molécules naturelles, activées, qui vont capter l’oxygène de l’air et le redonner aux cellules le temps que ce produit reste actif dans l’organisme.

En ex-vivo, sur un échantillon sanguin et même dans des conditions difficiles, on retrouve des oxyhémoglobines en présence du nébulisat Bol d’air® :

Un extrait sanguin d’hémoglobines a été empoisonné au cyanure. Il est rajouté à la moitié de l’extrait du plasma non traité (ligne bleue foncée) et à l’autre moitié du plasma traité au Bol d’air® (ligne bleue claire). Les deux extraits sont évalués en densitométrie optique afin de révéler la présence d’HbO2 (oui avec le plasma Bol d’air® ou leur absence (plasma non traité).

 

 

Par ailleurs, c’est un appareil oxygénant, mais, ce fût l’objet de la thèse, non oxydant.

Données récentes concernant l’impact de l’appareil  

Il est prouvé que les sessions respiratoires Bol d’air® permet la stimulation des gènes codant pour les Sirtuines 1.

 Résumé de l’action des Sirtuines :

 

Cette étude a été réalisée par une équipe de la faculté de pharmacie de Marseille, sous la direction d’Eric Sérée, dans le cadre des recherches sur le resvératrol.

Les sirtuines 1 agissent sur l’inflammation mais aussi favorisent la mitochondriogenèse dans de nombreux tissus. Ainsi, le Bol d’air a une action sur les organites en charge s’utiliser l’oxygène pour fournir de l’énergie.

Une autre étude observationnelle de décembre 2019 va dans le même sens. Il existe des marqueurs sanguins de la bonne ou mauvaise santé mitochondriales, les LDH-isoenzymes. Le dosage sanguin de ces enzymes chez 10 personnes, avant et après 10 sessions de Bol d’air, sur 10 semaines, permet d’observer une amélioration du fonctionnement mitochondrial dans 8 cas sur 10.

 

Propriétés de l’alpha-pinène

Sans parler de l’action synergique entre l’oxygène de la molécule activée et la molécule simple, il est reconnu dans le grand public pour l’alpha-pinène les propriétés suivantes

-Antivirale

-Antiseptique atmosphérique

-Anti-oedemateuse

-Expectorante

Issu du livre : de la Charie, T. (2019). Se soigner par les huiles essentielles. Pourquoi et comment ça marche ? Editions du Rocher.

 

Restrictions à l’usage du Bol d’air®

Dans les cas suivants :

– convulsions et épilepsies terpènes-dépendantes,

– allergie au produit ou à l’un des constituants du produit,

– hétérogreffes et traitements immunosuppresseur,

-traitements pour diminuer l’activité des surrénales,

 

Comme pour toute huile essentielle, pas de Bol d’air® pour : 

– enfants de moins de 36 mois,

– femmes enceintes et allaitantes.

Utiliser à faibles doses dans le cas suivant :

– maladies inflammatoires des reins et des voies pulmonaires

-traitement anticoagulant ou fluidifiant sanguin

 

Article paru dans la Lettre Médecine du Sens n° 297