Le Pr Henri Joyeux défie Big Pharma, mais reste sur ses gardes

« Le suicide n’est pas dans mon caractère… »

Malmené par le Conseil de l’Ordre, qui se démène pour le radier officiellement, Henri Joyeux, professeur honoraire de l’université de médecine de Montpellier, tient bon. Après l’annonce encourageante du Conseil d’État, l’éminent chirurgien cancérologue, en escale à Roissy, s’est confié à Claude Corse, plus déterminé que jamais à tenir tête à Big Pharma qui veut imposer un vaccin hexavalent* aussi inutile que coûteux avec le soutien affiché de la ministre de la Santé. Porté par une pétition qui réunit désormais plus d’un million de signatures, il sait qu’il joue gros face à l’empire vaccinal et doit désormais se montrer prudent… Un entretien exclusif.

Partager une petite heure avec le Professeur Henri Joyeux, fût-ce autour d’un café à la terrasse d’un bistrot de Roissy2, pour faire le point à un moment clef de son combat contre l’empire vaccinal, reste un vrai bonheur. Le bien nommé médecin lanceur d’alerte n’a rien perdu de son enthousiasme naturel malgré la guerre que lui ont déclarée Marisol Touraine, actuelle ministre de la Santé, le Conseil de l’Ordre et l’industrie du vaccin.

71 ans et le regard pétillant

Nous le retrouvons à la porte d’embarquement du vol de Chicago. Le regard pétillant, il conserve à 71 ans ce je ne sais quoi de l’enfant qu’un rayon de soleil émerveille. Et dire que ses adversaires tentent de le faire passer pour cacochyme… Le Dr J. Benveniste et le Pr L. Montagner ont goûté avant lui aux affres de la sénilité précoce quand leurs travaux devinrent trop dérangeants au goût des instances académiques.

DTP obligatoire mais introuvable

L’annonce récente du Conseil d’État, qui fait obligation au ministère, sauf à voter une nouvelle loi, de fournir dans un délai de 4 mois les vaccins diphtérie (D), tétanos (T), poliomyélite (P) (DTP) réputés obligatoires mais introuvables depuis 2008, ne risque pas d’entamer sa joie de vivre naturelle. Cinglant camouflet pour ses adversaires, qui ne comptent pas en rester là…

Présumé coupable

On le devine rassuré par l’annonce du Conseil d’État ; celle-ci complique en effet sérieusement la tâche du Conseil de l’Ordre des médecins, qui attendait frileusement que le glaive de la Justice pourfende l’agitateur accusé de s’opposer à la vaccination et coupable de « manquements d’une extrême gravité au code de déontologie», pour planter l’estocade de sa radiation.

La preuve par 3, 6 ou 11

« Je suis confiant mais ce n’est pas terminé… La loi impose une vaccination contre trois maladies et c’est juste. Seulement, depuis quelques années, les familles se plaignent parce qu’elles ne trouvent pas ce vaccin en pharmacie… » À l’évidence, un nouvel hexavalent (six vaccins) l’a déjà remplacé, avec une possible extension à 11 vaccins obligatoires, si on laisse faire les laboratoires qui ne se feront pas prier pour les vendre… Aluminium et adjuvants compris.

Une arnaque montée avec les labos

« Effectivement, il en comprend trois de plus : coqueluche (Ca, pour « coquelucheux acellulaire »), hépatite B (HepB) et infections à Haemophilus influenzae de type B (Hib) mais qui ne sont pas nécessaires… » De là à dire que la pénurie est organisée avec la complicité du ministère pour écouler le vaccin hexavalent, vendu sept fois plus cher que le DTP de base à 7€… « Une arnaque montée de toutes pièces par des laboratoires français et étrangers… »

Une histoire de gros sous

Au plus fort de sa guerre contre le lobby pharmaceutique qui épuise les finances publiques et, selon lui, la santé des Français par une campagne de vaccination indifférenciée, la décision de la plus haute juridiction du droit administratif français fait tache. Sanctionner directement la ministre en lui enjoignant de fournir le marché avec le produit prévu par la loi ajoute à la tension palpable qui règne désormais autour de cette histoire de gros sous.

Le syndrome Bachelot

Une affaire qui n’est pas sans rappeler la campagne orchestrée par Roselyne Bachelot contre la grippe H1N1. « Les Français ont raison d’être méfiants », déclarait récemment le Pr Joyeux au Midi libre. Et le doute était déjà là. Madame Bachelot l’a amplifié en achetant 94 millions de doses à Big Pharma en faisant peur à tout le monde avec la grippe H1N1.

Je dénonce les abus

« On n’a utilisé que 8 millions de doses… Roselyne Bachelot était pharmacienne, vous pouvez imaginer qu’elle aime les laboratoires pharmaceutiques… Je ne suis pas contre le fait que les laboratoires gagnent de l’argent [le pognon de nos impôts est parti en bourse, ironise-t-il] et qu’ils créent de nouveaux médicaments, c’est une évidence. J’en utilise, j’en prescris. Mais je dénonce les abus. Je suis un lanceur d’alerte… »

Au nom de la Loi

Que dit la Code de la Santé publique ? Dans son Article L. 3116-4, il dispose que : « Le refus de se soumettre ou de soumettre ceux sur lesquels on exerce l’autorité parentale ou dont on assure la tutelle aux obligations de vaccination prévues aux articles L. 3111-2, L. 3111-3 et L. 3112-1 ou la volonté d’en entraver l’exécution sont punis de six mois d’emprisonnement et de 3 750 Euros d’amende… » À bon entendeur…

Soutenir les médecins

« Je n’ai jamais été contre la vaccination. Mais l’empire vaccinal veut l’imposer à tout le monde ! Or il y a des indications de la vaccination. Et le Conseil de l’Ordre ne fait pas son boulot, qui est de soutenir les médecins dans leur mission vis-à-vis de leurs patients, selon qu’ils ont ou non besoin d’être vaccinés. »

Réformer le Conseil de l’Ordre

Inutile de dire que notre empêcheur de vacciner sans discernement prône une profonde réforme du Conseil de l’Ordre, qu’il est urgent d’ouvrir aux professionnels de santé. En attendant, le combat continue : « La manipulation par Big Pharma s’organise autour du silence. Celui de Marisol Touraine lui répond en écho. Cette stratégie m’interroge. Ça veut dire qu’ils ont peur. Faute de pouvoir toucher mon argumentation, ils vont s’en prendre au bonhomme… »

Alimenter la rumeur

On commence par la rumeur, arme de prédilection pour discréditer un lanceur d’alerte réputé inattaquable sur son diagnostic : puisque le Pr Joyeux s’obstine à contrarier l’obligation de vaccination, on bat le rappel des médias et des experts aux ordres de leurs annonceurs. « Qu’il aille jouer au golf », lui suggère même le médecin-journaliste-animateur-écrivain-humoriste-aventurier-auprès-de-sa-blonde Michel Cymes.

Joyeux le gourou

Après la sénilité et l’irresponsabilité à empêcher une campagne de vaccination nationale qui causerait une recrudescence des épidémies, on tente de marginaliser le rebelle : « Il est un peu gourou, il est pour la Manif’ pour tous, il est homophobe…» « On me traite de gourou, mais ça ne me fait pas peur, c’est destiné à me faire taire parce que je dérange : on ne me fera pas taire ! »

L’Empire contre-attaque

Convaincu que l’empire vaccinal va contre-attaquer, il prend les devants et tient à faire passer un message à ses supporters mais aussi à ceux que son combat contrarie : « En période d’élections présidentielles, c’est le moment de s’exprimer et de signer la pétition sur notre site… » Cap sur les 2 millions de signatures !

Détruire la personne ?

Ne va-t-il pas trop loin dans ce bras de fer inégal qui l’oppose à une industrie planétaire aux ramifications politico-mafieuses ? « Un chiffre d’affaires de 220 milliards de dollars en 2025 », rappelle l’intéressé. Henri Joyeux prévient : « Je fais attention. On pourrait dire : “Joyeux a tenté de se suicider”, par exemple… » Il s’empresse d’ajouter : « Ce n’est pas dans mon caractère ! Mais on peut trouver autre chose pour détruire la personne ; je ne suis pas complètement naïf et je reste prudent… »

Claude Corse
Soutenez le Pr H. Joyeux
Pour soutenir le combat du Professeur Henri Joyeux, signez sa pétition sur le site :
professeur-joyeux.com (rubrique Pétition). Et poursuivez son action en étant le premier à commenter et à partager cet article et le film à retrouver sur le site alternativesante.fr avec vos proches et amis.