« Le milieu social influe sur les risques liés à certains cancers »

Commentaire. Selon que vous soyez riches ou pauvres vous ne ferez pas les mêmes cancers.

Ces articles nous parlent des cancers différents selon la richesse ou la pauvreté.Et aussi du sur-risque chez les pauvres. Rien sur la compréhension profonde.

Essayons. Les personnes pauvres ont peu à manger réellement ou symboliquement, peur de mourir de faim. Peur tout court.

Leurs cancers sont en lien avec ces problématiques.

Peur = Larynx

Manger = Lèvres, bouche, estomac.

Notons aussi que les hommes résistent moins que les femmes à la pauvreté.

Les plus riches ont des problèmes d’héritage et de succession. Prostate et Testicules.

Des problèmes de ne pas savoir qui je suis. Ovaire. A force d’appartenir à une classe, plus que d’être.

Des mélanomes, pour les « pauvres » avec humour, le syndrome Club Med bronzé toute l’année, mais malgré tout un manque de définition. 

 

L’ARTICLE :

Les Echos note que « le milieu socio-économique joue sur la probabilité de développer certains cancers plutôt que d’autres. C’est ce qu’observent des chercheurs de l’Inserm dans une étude » parue aujourd’hui dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire.

Le quotidien ajoute : « Première du genre en France, celle-ci indique en outre que près de 15.000 cas de cancers pourraient être évités en France chaque année en améliorant les conditions de vie et la promotion de la santé dans les populations les plus défavorisées ».

Les Echos explique ainsi que « plus la «défavorisation sociale» est élevée, plus l’est le risque de contracter des cancers de l’estomac, du foie, des lèvres-bouche-pharynx et du poumon dans les deux sexes. Les cancers du larynx accusent un «gradient d’incidence» […] de 30,1% chez les hommes, soit le plus haut niveau relevé parmi les 15 «tumeurs solides» et les trois hémopathies comprises dans le périmètre de cette étude ».

Il remarque que « cette même «défavorisation sociale» fait peser un risque de cancer de 22,7% pour les lèvres-bouche-pharynx chez la femme. Des deux sexes, c’est l’homme qui est le plus menacé dans les milieux défavorisés ».

Les Echos observe que « dans les couches aisées de la population, le risque de cancer se répartit autrement ». Les auteurs écrivent que « les cancers de la prostate et du testicule chez l’homme et du sein et de l’ovaire chez la femme sont plus fréquemment observés chez les personnes vivant dans un environnement social favorisé ».

Le journal s’interroge : « Par quel mystère ces menaces sont-elles plus présentes que dans les milieux défavorisés ? Selon les experts de l’Inserm, qui ont analysé 189.144 cas de cancers survenus entre 2006 et 2009 dans 16 départements-cibles, «ces différences peuvent être dues à la détermination sociale de la pratique du dépistage et du surdiagnostic qui lui est lié» ».

Le quotidien retient enfin que « le «sur-risque» de cancer des voies respiratoires auquel expose le fait d’appartenir à un milieu social défavorisé est confirmé », les chercheurs indiquant que « la détermination sociale de certains facteurs de risque comme la consommation tabagique, les expositions professionnelles ou aux polluants atmosphériques expliquent sans doute une partie importante des différences observées ».

Date de publication : 7 Février 2017

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Article paru dans la Lettre Médecine du Sens n° 152