« Le lait maternel protège les prématurés contre une maladie intestinale grave »
Commentaire.
Et oui, le lait maternel est le symbole de l’amour maternel. Il offre à l’enfant des défenses naturelles et une flore qui le protège des microbes qui d’habitude donnent des entérocolites nécrosantes qui comme leur nom l’indiquent détruisent les intestins.
Il faut comprendre que l’allaitement offre ce précieux cadeau qu’est le démarrage de la flore intestinale saine, une des meilleures protections pour la vie.
L’ARTICLE :
Le Parisien relève en effet qu’« une équipe de chercheurs de l’Université Johns-Hopkins de Baltimore (États-Unis) a travaillé sur l’entérocolite nécrosante du nouveau-né, une maladie essentiellement présente chez les prématurés et qui se caractérise par une destruction des tissus et muqueuses de l’intestin pouvant entrainer leur décès ».
Le journal explique qu’« en travaillant sur des souris, les scientifiques sont parvenus à trouver la cause de cette affection : la défaillance d’une protéine (TLR4) chargée de réguler la réponse immunitaire face aux bactéries, et, chez le prématuré, de réguler la différenciation cellulaire et la croissance de l’intestin. Confrontée à une bactérie, cette protéine interrompt son travail et les tissus de l’intestin se nécrosent ».
Le Parisien note que les chercheurs « ont ensuite exposé des cellules intestinales non matures à des bactéries provoquant l’entérocolite nécrosante. Traitée avec du lait maternel, la protéine était présente à un moindre niveau dans les cellules. La même expérience a été effectuée avec des souris nées prématurément. Un groupe recevait du lait maternel et l’autre, de l’eau salée ».
« Leurs conclusions, publiées dans Mucosal Immunology, révèlent que les souris ayant reçu du lait maternel présentaient de plus faibles niveaux de TLR4 et de molécules favorisant l’inflammation de l’intestin. Les rongeurs présentaient également des symptômes moins sévères de la maladie », relève le journal.
Le quotidien précise que les chercheurs « expliquent leur découverte par la richesse du lait maternel en facteur de croissance épidermique, un composant qui bloque l’action de la protéine TLR4. Les résultats de cette étude confirment également que ce composant du lait maternel pourrait être utile à la conception de nouveaux traitements contre la maladie ».
Date de publication : 27-04-2015
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