Le gingembre contre l’insulino-résistance ?
Commentaire.
Essayons une vision plus symbolique.
L’insuline c’est l’action du père. Insulino résister c’est résister au père. Quoi de plus logique que cette pathologie dans une société ou tout porte au maternage avec du sucre à volonté et des aides tous azimuts. Et en plus une place du père éducatif de plus en plus difficile face à une révolution féministe et des systèmes très matriarcaux, des séparations ou les enfants perdent le plus souvent leur père.
Le Gingembre est une racine très grosse avec peu de partie aériennes. Tout reste dans la non manifestation. Le gingembre montre bien l’action du père qui va aider à manifester l’enfant,
Cette plante nous montre le chemin. Psychologiquement elle nous parle de soigner une timidité irrépressible. C’est là aussi la clé de son action aphrodisiaque.
Tout cela est simple, en aidant la fonction de manifestation masculine elle lutte contre l’insulino résistance.
L’ARTICLE :
Alors que la prévalence du diabète non insulinodépendant (DNID) continue d’augmenter dans le monde, il est aujourd’hui bien établi que le phénomène d’insulino-résistance (au niveau des muscles squelettiques pour l’utilisation postprandiale du glucose) participe à l’instauration longue et insidieuse du DNID. Le gingembre (Zingiber officinale) a démontré des propriétés intéressantes dans l’atténuation des symptômes liés au syndrome métabolique (qui précède l’apparition du DNID). Son composé principal, le (S)-[6]-gingérol, permet en effet de réduire la glycémie chez des rats obèses et diabétiques. Il augmente in vitro l’absorption de glucose dans les cellules musculaires. Une équipe australienne a étudié chez des rats résistants à l’insuline (dits HFHC : Hight-fat hight-carbonate) l’effet préventif du gingembre sur l’insulino-résistance in vivo et in vitro.
Le gingembre sur les traces de la metformine
In vivo, le gingembre à la dose de 200 mg/kg, comme la metformine, diminue de manière non significative la prise de poids des rats HFHC traités par rapport au groupe HFHC contrôle. En revanche, l’extrait de gingembre entraîne une baisse significative de la glycémie des rats (p<0,001) après dix semaines de traitement ainsi que l’aire sous la courbe (AUC) glycémique lors d’un test d’hyperglycémie provoquée (p<0,05). Le gingembre procure en outre une réduction significative de l’insulinémie (p < 0,01), traduisant une diminution de l’insulino-résistance dans le groupe traité par rapport au groupe contrôle. Des résultats similaires sont obtenus avec la metformine.
In vitro, l’extrait de gingembre augmente l’expression de l’AMP-activated protein kinase, ce qui reflète une activation métabolique et une augmentation de la pénétration intracellulaire du glucose dans des cellules musculaires.
La particularité de cette étude réside dans le modèle utilisé par l’équipe australienne. Les rats HFHC ont été obtenus par une alimentation validée à base de sucres et acides gras saturés et mono-insaturés. L’utilisation du fructose (17,7 %) était justifiée par les auteurs car largement impliquée dans la survenue de l’insulino-résistance selon la littérature.
L’extrait de gingembre, de façon similaire à la metformine, semble efficace in vitro et in vivo dans la diminution de l’insulino-résistance chez des rats présentant un syndrome métabolique et donc dans la prévention du DNID. L’effet anti-inflammatoire du (S)-[6]-gingérol pourrait également intervenir en luttant contre l’insulino-résistance provoquée par les adipokines, cytokines inflammatoires secrétées par le tissu adipeux.
Florian Slimano
Références
Li et coll.: Preventative Effect of Zingiber officinale on Insulin Resistance in a High-Fat High-Carbohydrate Diet-Fed Rat Model and its Mechanism of Action. Basic Clin Pharmacol Toxicol 2014; 115: 209-215
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