Le cannabis serait un substitut affectif

Commentaire. Le Cannabis serait un substitut affectif. En fait, il agit comme l’ocytocine qui est l’hormone de l’attachement et aussi celle qui gère la tonicité de l’utérus pendant la grossesse assurant au bébé, un confort soutenu mais pas trop.

Pour ceux qui connaissent l’embryologie, nous savons qu’il serait possible de tirer beaucoup de l’Anandamine molécule de la famille du cannabis (cannabinoïde). Mais déjà deux choses. Mère et cannabis sont intiment liés. Le cannabis ne sert-il pas à compenser le manque de l’ocytocine maternelle et la difficulté liée à l’histoire de créer un lien ? A moins que ces ex enfants ne recherchent perpétuellement leur dose d’ocytocine maman fusionnelle. A débattre.

 

L’ARTICLE :

Son principe actif, le THC, présente des similitudes avec l’hormone du lien social.

 

Article extrait du mensuel Sciences et Avenir n°826 disponible en kiosque jusqu’au 1er janvier 2016.

Si fumer du cannabis est souvent perçu comme un moyen de faciliter les relations sociales ou de calmer l’anxiété, c’est peut-être en raison de son principe actif : le THC (tétrahydrocannabinol). Il emprunte en effet la même voie de signalisation dans le cerveau que celle de l’hormone du lien social et maternel, l’ocytocine, indiquent des chercheurs de l’université de Californie à Irvine (États-Unis). THC et ocytocine stimulent les mêmes récepteurs dans une région du cerveau responsable du sentiment de récompense. De plus, ont découvert les scientifiques américains, cette stimulation augmente, chez les souris, le plaisir à retrouver des congénères. Le cannabis serait donc un substitut des effets bénéfiques d’une reconnaissance sociale ou maternelle passant par la production d’ocytocine, en plus de son action déjà connue contre l’anxiété. Des médicaments produisant cette action sans les effets délétères de la drogue sont envisagés par les chercheurs, notamment pour soulager certains troubles psychiques.

http://www.sciencesetavenir.fr/sante/cerveau-et-psy/20151207.OBS0877/le-cannabis-serait-un-substitut-affectif.html

 

 

Article paru dans la Lettre Médecine du Sens n° 96