La pollution de l’air modifie le placenta et intoxique le foetus

Commentaire.  La pollution de l’air modifie le placenta et intoxique le foetus déclenchant des problèmes neurologiques chez l’enfant.

Ce sont des gènes du placenta qui sont au départ modifiés.

Faible poids, naissance prématurée, pré éclampsie, troubles neuro développementaux.

Cela intervient au départ en modifiant l’expression d’un gène, c’est à dire au niveau épigénétique.

« Les niveaux d’exposition moyens dans la population étudiée étaient pourtant inférieurs à la limite annuelle fixée par la directive de l’Union européenne sur la qualité de l’air (40 milligrammes par mètre cube pour le dioxyde d’azote). Les résultats de cette étude confirment ainsi une partie de l’hypothèse selon laquelle les expositions prénatales aux polluants de l’air, à des niveaux communément retrouvés en Europe et en France, pourraient avoir des effets néfastes sur la santé de la femme enceinte et de l’enfant à naître, commentent l’Inserm et le CNRS dans un communiqué »

Cet article semble découvrir ce que nous connaissons depuis longtemps : le rôle de la pollution sur le foetus dès la grossesse. C’est une des bases de l’épidémie d’autisme.

 

L’ARTICLE :

La pollution de l’air modifie le placenta, ce qui entraîne des risques pour le foetus et sa mère

Sciences et Avenir – Par Camille Gaubert le 22.06.2018 à 16h31

La pollution atmosphérique modifierait le placenta au niveau de l’expression de ses gènes, entraînant potentiellement des complications pour la mère et l’enfant d’après une nouvelle étude française.

Faible poids à la naissance, naissance prématurée, troubles neuro-développementaux ou pré-éclampsie sont des risques associés à la pollution atmosphérique.

L’exposition à la pollution atmosphérique pendant la grossesse peut entrainer des modifications épigénétiques du placenta potentiellement risquées pour la mère et le fœtus. C’est ce qu’explique une nouvelle étude française publiée dans la revue Environment International. Des scientifiques du CNRS et de l’Inserm ont en effet analysé le placenta de 668 mères et ont constaté que l’exposition à la pollution modifiait l’expression d’un gène bien précis.

Différentes études avaient déjà soulevé l’association entre l’exposition à la pollution chez les femmes enceintes et les risques de faible poids à la naissance, de naissance prématurée, de troubles neuro-développementaux ou encore de pré-éclampsie, qui peut avoir de graves conséquences.

Lire la suite de l’article : https://www.sciencesetavenir.fr/sante/grossesse/la-pollution-de-l-air-modifie-le-placenta-au-niveau-epigenetique-un-risque-pour-le-foetus-et-sa-mere_125246

 

 

Article paru dans la Lettre Médecine du Sens n° 213