La finesse de l’odorat est en lien avec l’intensité du plaisir sexuel
Commentaire. « Ne te lave pas, j’arrive ! » disait Napoléon à Joséphine.
Nous connaissons le rôle des odeurs dans le désir sexuel. En fait, nous sélectionnons un partenaire le plus complémentaire grâce à ces petites molécules, les phéromones, que nous sécrétons dans nos parties génitales et aux aisselles.
Quand vous êtes attirés par une odeur, c’est que le groupe tissulaire du porteur est le plus opposé au votre, donc le plus complémentaire. Bien vu la nature.
Vous pouvez donc vous fier aux odeurs. Et de même, si vous n’aimez pas l’odeur d’un partenaire, inutile de persévérer cela ne fonctionnera jamais vraiment. Ce ne sera que des compromis et des arrangements bancals .
Si vous désirez votre partenaire quand il revient en sueur de son sport, c’est tout bon. Mais si vous lui demandez de se laver avant de passer à l’acte, alors ce n’est pas bon du tout.
Dans cette étude il est dit que plus vous avez un odorat développé, plus vous avez de plaisir sexuel. L’odorat est la forme la plus ancestrale de notre cerveau, le rhinencéphale.
Les hommes sont plus sensibles que les femmes aux odeurs. Un dernier conseil, évitez les parfums quand vous abordez la phase intime afin d’éviter de tomber amoureux(se) d’un parfum. Gare aux désillusions.
L’ARTICLE :
La finesse de l’odorat serait liée à l’intensité du plaisir sexuel
Le Figaro – Par Damien Mascret Publié le 06/05/2018 à 07:00
Une nouvelle étude à laquelle se sont prêtés 70 volontaires fait un lien entre la finesse de l’odorat et l’intensité du plaisir sexuel.
«Ne te lave pas, j’accours et dans huit jours je suis là!», écrivait Napoléon à sa femme Joséphine. L’époque a heureusement changé mais notre cerveau primitif, forgé il y a des millions d’années, est peut-être moins civilisé qu’on ne le pense. En tout cas, avoir un bon odorat permet de mieux savourer les activités sexuelles, à en croire l’expérience menée par des chercheurs allemands de l’université de Dresde (Archives of sexual behavior)
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Article paru dans la Lettre Médecine du Sens n° 207
