Grippe : « Une souche très agressive sur laquelle le vaccin n’a pas de prise »

Commentaire.

Un vaccin actif à 25% mais rassurez vous, il délivrera quand même sa dose de mercure et d’aluminium. Donc, à défaut d’être protégé, vous continuerez à être intoxiqués tranquillement.

Après ce trait d’humour, beaucoup d’entre nous avons eu la grippe cette année, qui a été assez intense, cela représente un grand nettoyage et une grande stimulation de notre système immunitaire. Nous voyons bien ici que le business modèle du vaccin annuel ne fonctionne plus, par contre la grippe, elle, continue son travail.

La vie a plus d’un tour dans son sac, c’est rassurant.

A tout hasard, l’homéopathie fonctionne très bien, le L52 ou l’infludo, avec des doses d’oscillococcinum, du cuivre, un peu de diète et de transpiration avec de la tisane de thym.

Et pour les pros ou amateurs habitués, des remèdes sélectionnés qui sont très efficaces en quelques heures. Bryonia, gelsemium, eupatorium, belladonna, sulfur, arsenicum album. Ah  vivement l’Inde!

L’ARTICLE :

Libération publie un entretien avec l’épidémiologiste François Bourdillon, directeur général de l’Institut de veille sanitaire, qui « analyse la propagation du virus, qui a déjà frappé 2 millions de personnes en France ».

Le journal rappelle que la semaine dernière, « Marisol Touraine a déclenché le plan Orsan (Organisation de la réponse du système de santé en situations sanitaires exceptionnelles). […] Ce dispositif a pour objectif de désengorger les urgences et de favoriser la prise en charge ambulatoire des malades ».

François Bourdillon déclare ainsi : « Je ne sais pas si nous sommes un peu avant ou un peu après le pic. Ce qui est sûr, en revanche, c’est que nous sommes environ à la moitié de l’épidémie. La grippe ayant déjà atteint 2 millions de personnes, on peut imaginer qu’elle fera 4 millions de malades au total. Ce n’est pas très rassurant ».

Le spécialiste observe que « l’ampleur de l’épidémie est incontestablement supérieure cet hiver. Le taux d’incidence nationale est de 940 cas pour 100 000 habitants. Actuellement, la grippe contamine 600 000 nouvelles personnes par semaine, dont 6 000 finissent aux urgences. 728 cas graves ont été signalés au 18 février. Ces patients étaient âgés de 1 mois à 98 ans, avec une moyenne d’âge de 59 ans. La majorité de ces personnes avaient un facteur de risque. 72 sont malheureusement décédées ».

François Bourdillon souligne en outre qu’il est « difficile de savoir si l’on meurt de la grippe ou de complications diverses liées au virus. C’est pourquoi il est préférable de parler de «syndrome grippal» », ou encore explique que « chaque année, les virologues européens font un pari : ils étudient les souches de virus présentes dans l’hémisphère sud et émettent des probabilités sur leurs propagations et leurs mutations dans l’hémisphère nord. Parfois, la composition du vaccin est en parfaite adéquation. Et parfois, comme cette année, une souche inédite se développe. Par manque de chance, 60% des personnes contaminées par la grippe ces dernières semaines ont contracté la forme H3N2, une souche particulièrement agressive sur laquelle le vaccin n’a pas de prise ».

L’épidémiologiste conseille néanmoins de se faire vacciner, « d’abord parce que le vaccin est efficace contre les autres formes du virus [H1N1 et B, ndlr]. Ensuite, quoi qu’on en dise, une personne vaccinée augmente sensiblement ses chances d’être immunisée. Enfin, plus les personnes protégées sont nombreuses, moins la contamination du virus prospère ».

Le Figaro évoque pour sa part « la pire épidémie [de grippe] depuis la pandémie de 2009 ». Le Pr Dominique Pateron, chef du service des urgences à l’hôpital Saint-Antoine (Paris), indique ainsi que « la situation est très tendue et met à rude épreuve les équipes soignantes. C’est le cas tous les ans à cette période, mais cette année, la grippe est particulièrement virulente et intense ».

Le journal observe qu’« à la moitié de l’épidémie, 728 cas graves ont déjà été répertoriés, conduisant à 72 décès ». Le Dr Isabelle Bonmarin, épidémiologiste chargée de la surveillance de la grippe à l’Institut de veille sanitaire, souligne que « par comparaison, l’an dernier, on a comptabilisé 661 hospitalisations pour toute la saison ».

Le Figaro relève en outre que « la faible efficacité du vaccin 2014-2015, qui protège contre un peu plus de 40% des virus en circulation, n’empêche pas les experts de déplorer la méfiance des Français à l’égard de la vaccination antigrippe, adoptée par à peine 50% des personnes à risques (plus de 65 ans et malades chroniques essentiellement), quand il en faudrait 75% ».

Date de publication : 23-02-2015

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