« Faut-il avoir peur du Gardasil ? »
Commentaire d’Olivier soulier.
Un risque hautement probable face à une efficacité très douteuse.
Voilà encore une fois la question qui se pose. Il ne se passe pas une journée sans que dans la presse ne sorte un article sur le Gardasil.
Pour moi qui soigne des SEP depuis des années et qui constate le risque lié à la vaccination, continuer dans cette voie c’est encore jouer avec le feu.
A suivre…
L’ARTICLE : « FAUT-IL AVOIR PEUR DU GARDASIL ? »
C’est ce que se demande Le Figaro, qui note à son tour que « les données scientifiques sont plutôt rassurantes concernant ce vaccin contre le papillomavirus, malgré les plaintes récemment déposées. Même si, comme avec tout médicament, le risque zéro n’existe pas ».
Le journal rappelle qu’« alors qu’une pétition a été signée par plus de 600 médecins et 250 sages-femmes pour réclamer une mission parlementaire, 25 plaintes vont être déposées d’ici à la fin du mois contre le laboratoire Sanofi Pasteur MSD, fabricant d’un de ces vaccins, et l’ANSM ».
« Les jeunes femmes atteintes de pathologies comme la sclérose en plaques (SEP), le lupus ou encore des myofasciites à macrophages mettent en cause la vaccination par Gardasil », note le quotidien.
Le Figaro observe que « dans cette affaire, deux points de vue s’affrontent. D’un côté, les autorités sanitaires, pour qui les études épidémiologiques concordent en faveur de l’innocuité du vaccin. Ainsi, l’ANSM rappelait en novembre dernier que les données de la littérature internationale et française ne montrent pas d’augmentation de l’incidence des maladies auto-immunes ni plus particulièrement de SEP après une vaccination par Gardasil ».
« De l’autre, l’hypothèse défendue par deux médecins de l’hôpital Henri-Mondor (Créteil), les Prs François-Jérôme Authier et Romain Gherardi, qui dénoncent l’utilisation dans certains vaccins d’adjuvants à base d’aluminium qui peuvent, chez certaines personnes prédisposées, s’accumuler dans le cerveau », poursuit le journal.
Le Pr Gherardi déclare que « dans le Gardasil, le sel d’aluminium n’est pas celui qui est classiquement utilisé et nous avons constaté un délai d’apparition plus court qu’avec d’autres vaccins entre l’injection et la survenue d’une sclérose en plaques ou d’un syndrome de fatigue chronique ».
Le Figaro note cependant que « jusqu’à présent, aucun lien entre les adjuvants à base d’aluminium et des maladies neurologiques n’a cependant pu être démontré. […] Mais mener des campagnes de vaccination sur de grandes populations n’est jamais dénué de risque ».
« Les risques encourus seront toujours mis en balance avec les bénéfices attendus. Or, pour les détracteurs du Gardasil comme du Cervarix (GSK), […] leur efficacité sur le cancer du col de l’utérus reste encore à démonter. Ce qui est logique, puisqu’il existe un délai moyen d’au moins 15 ans entre l’infection par le papillomavirus et la survenue d’un cancer. Et les deux vaccins sont disponibles depuis moins d’une dizaine d’années », poursuit le quotidien.
Le Pr Daniel Floret, président du comité technique des vaccinations, déclare quant à lui : « Nous n’avons pas de doute sur leur efficacité car ils ont démontré une diminution significative des lésions précancéreuses ».
Date de publication : 04-04-2014
Le Figaro
Revue de presse Mediscoop du 2014-04-04
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