Etude très problématique du Lancet sur l’hydroxychloroquine

Commentaire. Cette étude très problématique du Lancet sur l’hydroxychloroquine, (HCQ) pourrait jeter le trouble, ou la guerre contre tout ce qui remettrait en cause les profits futurs.

A la première lecture du titre catégorique, vous pouvez vous dire que le Pr Raoult s’est trompé. Technique médiatique classique, un titre affirmatif, avec une réalité très différente.

L’HCG associé ou non avec de l’Azythromycine serait inefficace voir dangereuse.

Puis en allant plus loin, on voit bien les réserves émises par les auteurs eux-mêmes, il ne s’agit pas d’un essai randomisé, pourtant la bible des détracteurs de Raoult. On ne peut affirmer le lien traitement mortalité. Il existe des tas de facteurs confondants non mesurés. Cela ne s’applique qu’aux patient hospitalisés alors que l’on sait que le traitement du Pr Raoult ne fonctionne pas à ce stade.

En gros à la fin il ne reste rien ou quasi rien, juste un titre racoleur et destructeur.

Et la problématique difficile du Lancet qui publie une chose pareille.

 

 

L’ARTICLE :

Hydroxychloroquine dans la Covid-19 : point final ?

JIM – Publié le 23/05/2020 – Dr Bernard-Alex Gaüzère

Sur la base d’un petit nombre d’expériences anecdotiques qui ont montré des réponses variables dans des analyses d’observation non contrôlées, et de petits essais ouverts et randomisés qui ont été aussi largement non concluants que sur-médiatisés et sur-politisés, l’hydroxychloroquine (HCQ) ou la chloroquine (CQ)- souvent en combinaison avec un macrolide de deuxième génération (azithromycine ou clarithromycine) – sont largement utilisées pour le traitement de la Covid-19, bien qu’il n’existe aucune preuve concluante d’un bénéfice.

Habituellement anodins lorsqu’ils sont utilisés dans des indications approuvées telles que les maladies auto-immunes ou le paludisme (et à de moindres posologies), le rapport bénéfice-risque de ces schémas thérapeutiques est mal évalué dans le cadre de la Covid-19. De plus, des études antérieures ont montré que le traitement par CQ, HCQ combiné ou non à un macrolide peut allonger l’intervalle QT, ce qui pourrait être un mécanisme de survenue d’arythmies ventriculaires avec leurs funestes conséquences, comme le font remonter les données de la pharmacovigilance.

Lire la suite de l’article : https://www.jim.fr/medecin/actualites/medicale/e-docs/hydroxychloroquine_dans_la_covid_19_point_final__183083/document_actu_med.phtml

 

Article paru dans la Lettre Médecine du Sens n° 298