Endométriose, « la maladie taboue ».
Commentaire. Maladie Tabou.
L’ARTICLE :
Le Parisien publie un entretien avec Marie-Anne Mormina, qui publie un « livre-témoignage coup de poing, « La Maladie taboue » (Fayard), […] en pleine Semaine européenne de prévention et d’information sur l’endométriose ».
Le journal indique que la jeune femme « veut combattre l’ignorance. Elle souligne sa chance d’avoir eu «un diagnostic en 10 jours à l’âge de 21 ans, un mari compréhensif et un enfant de 9 ans, né naturellement, par miracle», et rêve qu’on en finisse avec le calvaire silencieux des «endogirls» ».
Le Parisien observe notamment qu’« une femme sur dix est atteinte de ce «cancer dont on ne meurt pas». Mal incurable, l’endométriose […] n’est en moyenne diagnostiquée qu’au terme de 7 à 10 ans ! ».
Marie-Anne Mormina remarque ainsi que « l’idée reçue est qu’avoir mal pendant ses règles est normal. Il serait bon de préciser la norme, parce que, entre la gêne et la sensation d’être transpercée par des coups de poignard, il y a une belle palette de nuances ».
« Le tout en silence, et dans la honte, face à l’incompréhension : d’employeurs qui vous trouvent tire-au-flanc, de maris qui se lassent, de certains médecins et de la Sécu qui assènent – ce que Marie-Anne a très mal encaissé : «On n’a jamais vu une endométriose provoquer une telle invalidité» », relève le quotidien.
Le Parisien ajoute que selon la jeune femme, « si une star française révélait qu’elle souffrait, elle aussi, d’endométriose, le tabou autour de cette maladie serait moins lourd », et publie les propos du Dr Chrysoula Zacharopoulou, gynécologue-chirurgien à l’hôpital Tenon (Paris), qui en appelle à « une campagne nationale de sensibilisation, et vite ».
Date de publication : 04-03-2015
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Article paru dans la Lettre Médecine du Sens n° 104
