Editorial de la Lettre de la Médecine du sens n°22

Je voudrais partager dans cette lettre un problème croissant pour notre civilisation : l’intoxication, et par là les conséquences de notre civilisation moderne chimique et technique.

Cela fait peser un risque sur la survie même de notre espèce, sans catastrophisme particulier, vous réaliserez surement dans quelques années que ce que je vous dit ici est largement en dessous de la réalité.

Le 20° siècle a débuté par de grands progrès scientifiques qui ont relégué au rang de l’histoire beaucoup de pratiques traditionnelles. Acupuncture et homéopathie ont été marginalisées.

La médecine triomphante avec les vaccins et les antibiotiques allait tout résoudre.

Les pesticides libéreraient enfin l’agriculture et la production. La chimie savait, elle aussi tout créer ou recréer. Plus besoin de colorant et d’arômes naturel, tout pouvait être de synthèse. Je me souviens encore avoir entendu aux informations télévisées la venue de ces découvertes comme une énorme avancée.

Une multitude d’additifs et de conservateurs permettaient d’avoir des produits comestibles durables, et adaptables à souhait. Le goût, l’aspect, la durée, l’odeur, tout pouvait être modifié, refait, surfait, manipulé. L’homme se détachait des contraintes de la nature et accédait à une forme de toute puissance.

Grace au progrès de la médecine, l’espérance de vie progressait rapidement et apparemment sans limites.

Vive le progrès !

Et nous voila au début du 21° siècle et les choses se présentent de façons bien différentes.

L’espérance de vie en bonne santé diminue pour la première fois depuis le début de l’histoire de l’humanité.

Les maladies chroniques deviennent une véritable épidémie qui va littéralement plomber l’avenir de l’humanité et les capacités de notre système de soin et d’assurance maladie.

La maladie l’Alzheimer qui était une forme de rareté envahit le 3° et le 4° âge. On annonce 30 millions de personnes atteintes en Europe dans les années à venir.

La fécondité humaine diminue de façon inquiétante. Le nombre moyen de spermatozoïdes a diminué de moitié en 80 ans.

Les déchets s’accumulent un peu partout au point que l’on parle d’un 6° continent de déchets en atlantique.

Les nappes phréatiques sont de plus en plus polluées, mais choses plus inquiétantes, les toxiques chimiques multiples et surtout les médicaments s’accumulent un peu partout sans que l’on sache comment les éliminer.

Et ils s’accumulent particulièrement dans notre organisme.

Nous retrouvont dans les cheveux des enfants un nombre considérable de toxiques, pesticides, et molécules chimiques diverses.

Cela montre bien à quel point l’intoxication est profonde. Voir l’article : https://www.lessymboles.com/?p=3453

Que dire des milliers de tonnes de mercure et d’aluminium et autres métaux lourds ou toxiques ?

Mais il faut prendre conscience des choses et voir encore plus loin. Ces toxiques s’accumulent facilement et se détoxiquent très difficilement.

La filtration et l’élimination des hormones, des pilules et des antibiotiques dans les eaux usées est très difficile à réaliser. Nous avons ainsi crée un «pool de toxiques» qui ont servis une fois mais qui vont continuer à agir pendant un temps encore incalculable. Nous avions peur du péril nucléaire et de la pollution pour des siècles de zones entières comme Tchernobyl ou Fukushima et nous avons raison.

Mais nous n’avons pas évalué le risque des produits chimiques s’accumulant de façon durable dans notre planète. 

Nous pensions que les capacités de la nature à détoxiquer étaient infinies, elle est en fait dépassée ou incapable d’éliminer des formes moléculaires de synthèse qu’elle ne connait pas.

Mais il y a pire encore.

Nous connaissons le problème de l’accumulation des métaux lourds dans la chaîne alimentaire avec en particulier l’exemple des poissons.

Les petits et les grands poissons accumulent par exemple le mercure (methylmercure). 

http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thylmercure

chaine alimentaire

Mais les grand poissons mangeant les petits, ils accumulent encore plus de mercure et de toxiques en général. Nous savons aujourd’hui que les saumons qui sont des carnassiers ont un taux de mercure inquiétant. Pour les dauphins la situation est pire encore, de même que pour les baleines.

Mais, il y a pire encore, les mamans dauphins ou baleines accumulent les toxiques dans leur graisses et utilisent ces mêmes graisses pour produire le lait qui nourrit leurs petits qui se trouve à absorber des quantités considérables de toxiques. Une maman peut ainsi se décharger de la moitié de ses toxiques en allaitant.

Il est courant que les premiers nés des dauphins et des baleines meurent d’intoxication.

Ce principe s’applique aussi aux mammifères humains. Une maman se décharge de la moitié de ses toxiques et métaux lourds en allaitant, mais aussi simplement en construisant le bébé dans son ventre. Le nombre de toxiques présent au cordon ombilical est très important.

Ce processus fait que de générations en générations, nos enfants sont de plus en plus intoxiqués. Non seulement ils absorbent des toxiques tous les jours mais héritent des stocks des générations précédentes, avec un effet d’accumulation très inquiétant.

Cela explique la quantité considérable de toxiques que l’on retrouve dans les cheveux des enfants. Voir l’article : https://www.lessymboles.com/?p=3458

Il nous faut aussi faire un lien entre l’autisme et cette accumulation de toxiques. Voir l’article : https://www.lessymboles.com/?p=3460

L’accumulation des toxiques dans l’organisme augmente et les autismes aussi.

Le cerveau des petits est particulièrement sensible à tous ces toxiques et au delà d’un certain seuil son développement se trouve paralysé.

Nous connaissons une part génétique à l’autisme, mais une étude récente montre que la part environnementale représente au moins 50%.

Et cette part pourrait bien être représentée par les toxiques. Ce fait pourrait expliquer que le taux d’autisme est passé en 50 ans de 1 / 1000 à 1 / 100 voir 1/ 38 dans certains pays soumis à de fortes intoxications comme la Corée du sud. Les toxiques émanants des ondes étant là-bas particulièrement présents.

Pour chaque toxique il y a un seuil accepté. Ce seuil est souvent déjà trop haut, c’est là le lieu d’une guerre de lobby. Ce qui n’est jamais pris en compte c’est l’accumulation des toxiques qui se potentialisent.

La période la plus sensible est celle de la fécondation, de la grossesse, de la transmission et du démarrage de la croissance de l’enfant dans sa toute petite enfance. Voir l’article : https://www.lessymboles.com/?p=3464

Nous arrivons à un moment clé de l’histoire de l’humanité.

Notre action sur le monde nous rends stériles et rends nos enfants autistes.

Le 20° siècle aura t-il finalement été un siècle de progrès ou de destruction ? Dans tous les cas, une page se tourne et il va nous falloir à l’avenir tenter de voir les choses autrement.

Einstein parlait de l’humanité qui ne survivrait pas plus de cinq ans à la disparition des abeilles. Nous avons avec raison craint le péril nucléaire. Il semble que nous nous fassions rattraper par un péril plus sournois, celui des toxiques qui pourraient bien bloquer l’humanité, par la stérilité, l’intoxication ou l’impossibilité de développement comme dans l’autisme.

Souvenons nous, c’est probablement le plomb qui a fait chuter Rome. Voir l’article : https://www.lessymboles.com/?p=3467

Le problème c’est qu’aujourd’hui nous n’avons pas de planète de réserve.