Des vagues de chaleur mortelles en 2100
Le Figaro observe qu’« il fait chaud, très chaud sur la France. Mais ce n’est rien à côté de ce qu’il risque de se produire d’ici à la fin du siècle ». Le journal relaie les conclusions d’une méta-analyse qui vient de paraître dans Nature Climate Change.
Son principal auteur, Camilo Mora, professeur associé à l’université de Hawaï (États-Unis), remarque ainsi que « notre attitude vis-à-vis de l’environnement a été si imprudente que nous sommes à court de bons choix pour le futur. Face aux canicules, nous avons, à présent, des options mauvaises ou terribles ».
Le Figaro explique qu’« environ 30% de la population mondiale subit actuellement, chaque année, des vagues de chaleur qui durent au moins 20 jours par an, à des températures élevées et des taux d’humidité qui ont déjà été mortels par le passé. En 2100, près des trois quarts de la population mondiale (74%) devraient vivre cette mauvaise expérience torride, si les gaz à effet de serre continuent à être émis au rythme actuel ».
Le quotidien indique que « les chercheurs ont utilisé plus de 30.000 articles scientifiques publiés entre 1980 et 2014, qui ont documenté des vagues mortelles de canicules. Il y a notamment celle qui avait affecté l’Europe en 2003 et entraîné la mort prématurée de 70.000 personnes sur le Vieux Continent, dont 20.000 en France et 4870 à Paris. À partir de ces cas, 783 canicules dans 164 villes de 36 pays ont été retenues ».
Le journal précise qu’« un «seuil» de mortalité par hyperthermie a été défini, en fonction de la température extérieure (autour de 37°C), du taux d’humidité de l’air et d’autres conditions climatiques (ensoleillement, vent, etc.). […] Puis, les chercheurs ont utilisé les modèles climatiques du «système Terre» des 14 grands centres mondiaux spécialisés, dont 2 en France ».
[…] Voir l’article en entier : https://www.mediscoop.net/index.php?pageID=651620faf7105f0579a673db9a0b3804&midn=9614&from=newsletter