Des femmes enceintes hyperactives

Commentaire.

Nous sommes de manière caractéristique dans une situation ou la médecine et la vie en général marche sur la tête. Le commentaire final pose quand même la question.

Pourquoi donner un psycho-stimulant avec un objectif sédatif ?

Il est important de reprendre les choses au départ, de comprendre la problématique des enfants dit «hyper actifs». Beaucoup de nos méthodes de vie actuelles favorisent l’hyper activité ou banalement l’énervement d’un tel niveau qu’il déclenche des troubles de l’attention.

Sucres, colorants, phosphates, additifs, télévision, jeux vidéo, vie coupée de la nature. Puis l’ensemble des traitements médicaux et des modes de vie qui empêchent les enfants d’avoir des phases de récupération et de maladies permettant une évolution vers la croissance personnelle et l’élimination des vieux schémas.

D’un autre coté et finalement dans le même domaine, si certains enfants basculent dans l’hyper activité, d’autres se retrouvent par une intoxication et une surcharge précoce dans une phase d’inhibition qui va déboucher sur l’autisme (intoxication aux métaux et nombreux toxiques, stress et tension transmis de façon transgénérationnelle, vaccination quoi qu’en dise la médecine, de nombreux parents d’enfants autistes font le lien chronologique).

Je pense que ce sont là les deux facettes d’une épidémie survenue en même temps et qui parlent d’une génération future totalement en danger.

Bien sur la médecine et surtout la pharmacie voient là une bonne occasion de prescrire et de faire un chiffre d’affaire. 

Avec cet article nous voyons bien comment cette épidémie pourrait passer une génération de plus par le biais des prescriptions anti hyper activité.

Nous en avons déjà parlé, le mécanisme de transmission de l’autisme au travers des générations apparait de plus en plus. Recherchez le mot «autisme» dans le nuage de mots.

Notre génération est à une charnière pour comprendre comment nous pouvons prendre soin de l’humanité ou la faire entrer dans l’ère de la toxicité.

L’écologie en est au stade non plus seulement ou se joue la planète, mais l’humain tout simplement.

L’ARTICLE :

Depuis plusieurs années, le diagnostic et le traitement des troubles déficitaires de l’attention avec hyperactivité (TDAH) ont pris une ampleur considérable, surtout aux États-Unis. En conséquence, un nombre croissant de femmes en période d’activité génitale recevant un traitement « contre l’hyperactivité » sont susceptibles d’être enceintes, alors qu’elles prennent un tel médicament (généralement d’ordre psychostimulant)[1]. La question se pose donc d’évaluer le rapport bénéfices/risques en la matière, mais il est d’autant plus difficile d’émettre un avis autorisé qu’il n’existe jusqu’à présent « aucun consensus sur le traitement des TDAH pendant la grossesse et le post-partum. »

Aucun « risque évident » n’a été démontré pour un traitement en début de grossesse, « mais la croissance du fœtus peut être réduite lorsque les psychostimulants sont utilisés en fin de grossesse. » A priori, ces produits psychostimulants « ne semblent pas associés à des malformations congénitales majeures », mais il faudrait documenter ce débat sur les risques possibles à court ou à long terme par des « données plus importantes sur leur tératogénicité éventuelle dans l’espèce humaine. » La sévérité clinique des troubles, leur retentissement, et la présence possible de comorbidités ont un impact sur les décisions thérapeutiques : traiter ou non les femmes enceintes « hyperactives » ? En général, la plupart de ces femmes peuvent « se passer avec succès » du traitement psychostimulant pendant leur grossesse. Mais dans certains cas, le bénéfice clinique de ce traitement « dépasse les risques connus ou supposés d’une exposition in utero pour l’enfant. »

Cependant, des approches alternatives (psychothérapeutiques) sont étudiées pour contrer les TDAH. L’auteur rappelle que des thérapies cognitivo-comportementalistes ont montré « un impact significatif sur les symptômes », notamment certaines stratégies de « coaching » pour aider les patientes à « améliorer leurs comportements et adapter leurs attitudes pour affronter les TDAH. » Ces stratégies peuvent « souvent suffire à améliorer le fonctionnement des intéressées durant la grossesse. »

[1] Désignés sous l’appellation courante d’« hyperactivité », les TDAH (adaptation française de l’anglais ADHD, Attention-Deficit Hyperactivity Disorder) sont traités communément par un produit psychostimulant (méthylphénidate ou ritaline). Mais ce contre-emploi apparent (stimuler encore des sujets hyperactifs !) alimente la controverse sur la réalité nosographique de l’hyperactivité et sur la prescription de médicaments psychotropes dès l’enfance : pourquoi prescrire un stimulant dans cette indication a priori paradoxale, une visée sédative ? Les partisans de ce traitement le justifient par son action prioritaire sur le déficit de l’attention (trouble primaire), cette restauration de l’attention (par une psychostimulation) pouvant calmer par ricochet le trouble secondaire (l’hyperactivité).

Dr Alain Cohen

Références

Freeman MP : ADHD and Pregnancy. Am J Psychiatry, 2014; 171: 723–728.

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