D’après le Pr Raoult : « Les hommes politiques sont tous des hologrammes »
L’ARTICLE :
Didier Raoult : « Les hommes politiques sont tous des hologrammes »
L’Express – Propos recueillis par Thomas Mahler et Anne Rosencher, publié le 25/05/2020 à 17:50 , mis à jour à 18:14
EPISODE 1 – Dans un entretien musclé avec L’Express, l’infectiologue parle de l’hydroxychloroquine, des médias (qu’il étrille), de ce qu’il incarne, d’Onfray, de Nietzsche et de Macron.
Un mercredi caniculaire, à l’heure du déjeuner. Alors que la rumeur d’un départ de Didier Raoult pour la Chine enflamme les réseaux sociaux, le célèbre professeur marseillais reçoit L’Express pour un entretien de plus d’une heure et demi dans son bureau de l’IHU-Méditerranée infection. Le « deal » était de ne pas se cantonner aux polémiques empoisonnées autour de l’hydroxychloroquine, mais d’évoquer aussi plus en profondeur les idées iconoclastes que Didier Raoult exprime depuis des années dans ses livres ou chroniques. Un échange exigeant et… « musclé », puisque nous nous sommes fait reprendre de volée à peu près chaque fois que nous posions une question. Nous avons choisi de retranscrire la plupart de ces saillies, car elles constituent un motif indispensable au discours du professeur. Cependant, comme dans les messages préventifs de la télé, nous tenons à préciser qu’aucun journaliste n’a été traumatisé lors de cette interview : avec le ton et la faconde, les invectives prenaient parfois des airs de running gag assumé par le vitupérant Capitaine Haddock en blouse blanche. Pour le reste, l’infectiologue, qui ne rechigne pas à donner son avis sur la science et la société, a pu longuement exposer ses thèses, qu’elles soient rationnelles ou outrancières, mais toujours à contre-courant. Dans la première partie que nous publions, il cite Nietzsche et Baudrillard, revient sur la querelle autour de la dangerosité de l’hydroxychloroquine, diagnostique le déclin de Paris, évoque sa relation avec Michel Onfray et rappelle sa position contrastée sur les vaccins. Ce grand lecteur de Philip K. Dick compare aussi les hommes politiques à des « hologrammes »…
Article paru dans la Lettre Médecine du Sens n° 299