Dans nos assiettes : des fongicides perturbant la production d’énergie dans les cellules humaines

Commentaire :

Les fongicides ne tuent pas que les champignon dans l’agriculture. Ils asphyxient aussi les cellules humaines.

Il existe un ensemble cohérent entre tous les systèmes vivant. Nous sommes tous issus d’une même source originelle de vie. Nous sommes tous enfants des premiers microbes. Nous partageons des systèmes communs comme les mitochondries, cela les marchands de pesticides ne le considèrent pas. Il faudra un jour comprendre que s’attaquer au vivant risque de toucher toutes les parts du vivant. On réalise de plus en plus qu’il n’y a pas de pesticides chimiques, qui laissent vraiment l’homme indemne.


L’article :

Les fongicides de la famille des SDHI sont toxiques pour les cellules humaines, selon une étude française publiée dans la revue scientifique Plos One.

Elle montre que huit molécules fongicides « SDHI » commercialisées en France et en Europe inhibent non seulement l’activité de l’enzyme SDH (succinate déshydrogénase) dans la chaîne respiratoire des champignons parasites (moisissures), mais aussi dans celle des cellules humaines.

L’étude, menée par Paule Bénit et Pierre Rustin avec leurs collègues des universités de Paris et de Toulouse (CNRS, Inserm, Inra), montre aussi que les cellules des personnes atteintes d’Alzheimer ou de maladies mitochondriales sont plus sensibles aux SDHI (inhibiteurs de la succinate déshydrogénase).

Ces fongicides sont utilisés en agriculture et sur les terrains de sport en plein air. En France, environ 70 % des surfaces de blé tendre et 80 % d’orge d’hiver étaient traitées avec les SDHI en 2014, mentionnaient les chercheurs de cette équipe dans une tribune en avril 2018. Sont aussi notamment traités des semences, des fruits (raisins, agrumes…).

Lire la suite : http://www.psychomedia.qc.ca/sante/2019-11-11/toxicite-fongicides-sdhi


Pesticides : classement des fruits et légumes les plus contaminés en France (raisins et céleri en tête)

Psychomédia Publié le 20 février 2018

Générations futures a publié, le 20 février, un rapport sur la présence des résidus de pesticides mesurés dans des fruits et légumes non bio consommés en France.

L’ONG a réalisé un classement en fonction de la fréquence de la présence de résidus de pesticides mesurés et un classement en fonction de la fréquence des dépassements des limites maximales en résidus en utilisant les données officielles de la Direction générale de la répression des fraudes (DGCCRF) pour 2012 à 2016.

Ce sont 19 fruits et 33 légumes qui ont pu être étudiés sur la base de ces données. Près de 3 fruits sur 4 (72,6 %) présentent des résidus de pesticides quantifiés et 4 légumes sur 10 (41,1 %).

Les fruits

Fruits ayant le plus de résidus de pesticides

1.    raisin (89 % des échantillons)

2.    clémentines et mandarines (88,4 %)

3.    cerises (87,7 %)

Fruits meilleurs élèves

1.    avocat (23 %)

2.    kiwi (27 %)

3.    prunes/mirabelles (34,8 %)

Fruits dépassant le plus les limites autorisées

1.    cerises (6,6 %)

2.    mangues (4,8 %)

3.    papayes (4,8 %)

Les légumes

Légumes ayant le plus de résidus

1.    céleri branche (84,6 %)

2.    herbes fraîches (74,5 %)

3.    endives (72,7 %)

Légumes meilleurs élèves

1.    maïs (1,9 %)

2.    asperges (3,2 %)

3.    betteraves (4,4 %)

Légumes dépassant le plus les limites autorisées

1.    herbes fraîches hors persil, ciboulette et basilic (29,4 %)

2.    céleri branche (16 %)

Classement complet pour la fréquence des pesticides sur Le Monde : Le raisin et le céleri en tête des fruits et légumes les plus contaminés par les pesticides

Prioriser vos achats bio : 12 fruits et légumes ayant le plus de pesticides et 15 en ayant le moins (2017)

Pour plus d’informations sur les pesticides dans les aliments, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Générations futures, Le Monde.

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