Covid-19 et hydroxychloroquine : un risque de décès accru selon le LANCET
Commentaire. Cette étude très problématique du Lancet sur l’hydroxychloroquine, (HCQ) pourrait jeter le trouble, ou la guerre contre tout ce qui remettrait en cause les profits futurs.
A la première lecture du titre catégorique, vous pouvez vous dire que le Pr Raoult s’est trompé. Technique médiatique classique, un titre affirmatif, avec une réalité très différente.
L’HCG associé ou non avec de l’Azythromycine serait inefficace voir dangereuse.
Puis en allant plus loin, on voit bien les réserves émises par les auteurs eux-mêmes, il ne s’agit pas d’un essai randomisé, pourtant la bible des détracteurs de Raoult. On ne peut affirmer le lien traitement mortalité. Il existe des tas de facteurs confondants non mesurés. Cela ne s’applique qu’aux patient hospitalisés alors que l’on sait que le traitement du Pr Raoult ne fonctionne pas à ce stade.
En gros à la fin il ne reste rien ou quasi rien, juste un titre racoleur et destructeur.
Et la problématique difficile du Lancet qui publie une chose pareille.
L’ARTICLE :
Covid-19 et hydroxychloroquine: une étude pointe un risque de décès accru
L’EXPRESS – Par Stéphanie Benz, – publié le 22/05/2020 à 17:18 , mis à jour à 18:10 – Article Abonné
Une étude observationnelle parue dans le Lancet alerte sur les risques liés au traitement promu par le Pr Raoult et appelle à des essais cliniques plus poussés.
Une nouvelle étude vient jeter un doute sur l’intérêt de l’hydroxychloroquine pour traiter les patients atteints du Covid-19. Ce travail, paru ce vendredi dans la prestigieuse revue The Lancet, ne va pas suffire à lui seul à clore le débat sur cette molécule. Mais il constitue une alerte à prendre très au sérieux sur l’intérêt et les risques potentiels de ce traitement.
Ses auteurs, des scientifiques suisses et américains (de l’université Harvard notamment), se sont plongés dans les registres hospitaliers de 671 établissements de santé sur six continents. Ils ont recherché les données relatives aux patients hospitalisés pour un Covid entre le 20 décembre 2019 et le 14 avril 2020, et ont examiné le devenir des malades ayant reçu dans les 48 heures suivant leur admission un traitement par chloroquine, par hydroxychloroquine, ou par l’une de ces deux molécules combinées avec un antibiotique.
Article paru dans la Lettre Médecine du Sens n° 298