Coronavirus : la pénurie de masques, serpent de mer de l’épidémie

 

Commentaire : La crise des masques, et ma mondialisation. Une réponse très honnête de Olivier Veran à l’assemblée nationale, nous montre les origines. Nous avions jusqu’en 2010 avec l’épidémie H1N1 un milliards de masques chirurgicaux en stock stratégiques et 600 millions de FFP2, seulement voila nous avons fait l’erreur de nous baser sur la mondialisation. Pour lui ça semble logique et malgré son honnêteté c’est bien la le problème.

« Il a été décidé, en 2011 puis en 2013, que ce stock n’était plus indispensable, tant les capacités de production mondiale de masques étaient élevées, notamment en Asie ».

Sauf que nous ne sommes plus du tout autonomes pour des point aussi vitaux, quelle inconscience.

J’aimerai que tous les partisans de la mondialisation aillent expliquer aux famille des décédés du coronavirus. En clair si on n’a pas compris qu’il faut démondialiser, quel message attendons-nous de plus.


L’article :

Soline Roy note en effet dans Le Figaro : « Voilà des semaines que les soignants lancent l’alerte : les masques de protection, si indispensables (tant pour se protéger que pour protéger leurs patients), manquent dramatiquement. Chez les libéraux d’abord, mais désormais aussi à l’hôpital ou pour les policiers, pompiers, aides à domicile, etc. ».

La journaliste souligne que les masques sont « essentiels à la lutte lors d’une pandémie respiratoire, d’autant que les deux autres armes de santé publique (antiviraux et vaccin) n’existent pas. En attendant, c’est le règne du système D : on économise, on réutilise, on tente des désinfections artisanales ou on fabrique des masques en tissu, en dépit des incertitudes sur l’efficacité de ces techniques. Et la pénurie devient le serpent de mer de l’épidémie de Covid-19 ».

Le grossiste-répartiteur OCP relève ainsi : « Nous avons observé un pic de commandes depuis le 21 janvier, et plus particulièrement entre les 24 et 25 janvier. À l’échelle nationale, nous avons vendu 7 fois plus de masques à nos clients par rapport à une période dite “normale” ».

Soline Roy rappelle notamment : « Sur toutes les lèvres, une question : pourquoi l’État n’utilise-t-il pas sa réserve stratégique, à la tête de 150 millions de masques chirurgicaux ainsi que l’annonçait Olivier Véran début mars à l’Assemblée nationale ? ».

« Un premier déstockage de 25 millions de masques chirurgicaux est alors réalisé, à destination notamment des médecins libéraux, infirmiers, sages-femmes, kinésithérapeutes et chirurgiens-dentistes. 50 masques chacun. «Dérisoire», s’étouffent les soignants… avant de constater que beaucoup avaient dépassé la date de péremption ! Encore les paramédicaux pouvaient-ils s’estimer heureux d’avoir bénéficié de la dotation : au départ, […] il était prévu de n’alimenter que les seuls généralistes », observe la journaliste.

Soline Roy note qu’« une troisième vague de distribution aurait été prévue mi-mars, dans les départements particulièrement impactés par l’épidémie. «Mais ça a été annulé dans le week-end, sans que l’on reçoive vraiment d’explications…», souffle une source qui souhaite rester anonyme. Le lundi, Emmanuel Macron surprenait pourtant tout le monde en annonçant une distribution censée avoir lieu… dès le lendemain ! Surprise : les masques ont été livrés par le transporteur Geodis, et non par les répartiteurs pharmaceutiques dont c’est pourtant le métier ».

Un pharmacien remarque : « J’ai vu passer des photos hallucinantes de cartons ouverts, de masques livrés directement dans des sacs plastiques, pas dans les bonnes quantités… Il n’y a aucune traçabilité, pas étonnant que des masques disparaissent ! ».

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