Certains troubles psychotiques comme la schizophrénie ou la bipolarité pourraient provenir d’une maladie auto-immune réversible
Commentaire. Certains troubles psychotiques comme la schizophrénie ou la bipolarité pourraient provenir d’une maladie auto-immune réversible.
Nous avons déjà souvent évoqué cette piste. Nous pensons que maladies « psychiatriques » et maladies générales partagent les mêmes modes de fonctionnement.
L’ARTICLE :
Certains troubles psychotiques comme la schizophrénie ou la bipolarité pourraient provenir d’une maladie auto-immune réversible
Dans un article de Psychomedia du 31 décembre 2017, il est fait mention d’une étude révélant que des chercheurs du Houston Methodist Neurological Institute auraient établi que certaines personnes atteintes de troubles psychotiques tels que la bipolarité ou la schizophrénie pourraient en fait souffrir de troubles immunitaires, traitables et réversibles.
Cette découverte a été faite suite aux symptômes similaires créés par une encéphalite dont les anticorps s’attaquaient à certains récepteurs du cerveau et les troubles bipolaires et la schizophrénie.
Joseph Masdeu déclare que « Les affections qui causent un dysfonctionnement des récepteurs cérébraux sont souvent confondues avec la schizophrénie ou le trouble bipolaire parce que ces maladies sont associées à une diminution de l’activité des récepteurs NMDA, qui contrôlent la façon dont quelqu’un pense, prend des décisions et perçoit le monde qui l’entoure. »
« Les symptômes classiques de schizophrénie et du trouble bipolaire observés dans l’encéphalite anti-récepteurs NMDA et d’autres affections semblables incluent le fait d’entendre des voix et la paranoïa. »
Il suffirait d’un diagnostic approprié pour guérir ces malades par des traitements immuno-suppresseurs connus.
Aujourd’hui il n’est pas possible de savoir combien de personnes sont concernées par cette maladie.
En 2010, le chercheur a décidé de poursuivre ses recherches sur les possibles causes auto-immunes dans la schizophrénie.
Par Cerise Fleurtys
Source :
Article paru dans la Lettre Médecine du Sens n° 192