Cannabis et schizophrénie : le lien se confirme
Le commentaire de Olivier Soulier.
Publié dans la lettre de Médecine du sens N° 15.
Fini les illusions sur le cannabis anodin. Il est un grand générateur de schizophrénie.
Avec un risque maximum de suicide dont la spécificité est la défenestration « se jeter par la fenêtre». Essayons d’aller un peu plus loin. Les fournisseurs de cannabis réalisant que le cannabis ne générait pas assez d’addiction ont sélectionné des souches génétiquement modifiées afin de générer plus de dépendance.
Mais le cannabis vient nous parler de l’implantation de l’oeuf dans l’utérus. Nous savons que ce moment se fait sous la gouverne de l’anandamine qui est un cannabinoïde.
C’est un cannabinoïde qui gouverne l’implantation de l’oeuf dans l’utérus. Le début de la fusion. Le placenta. Nous savons aussi que ce placenta a été crée il y a 40 millions d’année par un virus HERV W 40. Début de la fusion et du passage au mammifère.
Mas ce HERV W 40 est aussi impliqué dans les schizophrénies… ça se resserre.
Osons une synthèse. Fusion et défusion sont les deux phases essentielles de la vie. L’enfant fusionne avec sa mère en s’implantant dans l’utérus et ensuite passe sa vie à défusionner.
Implantation fusion, sous la gouverne du cannabis. Si on considère la schizophrénie comme une maladie de la défusion, Il est alors logique que le cannabis fasse facilement passer en schizophrénie.
A méditer.
L’ARTICLE :
http://www.e-sante.fr/cannabis-schizophrenie-lien-se-confirme/actualite/1387
Le lien entre cannabis et schizophrénie se confirme encore une fois. La consommation de cannabis augmente fortement les risques de devenir schizophrène.
Que s’abstiennent les personnes fragiles ou à risque en raison d’antécédents familiaux par exemple !
- Le cannabis n’est pas une drogue douce
- Le cannabis facilite la bascule vers la schizophrénie
- La fragilité des ados justifie des campagnes de prévention
Le cannabis n’est pas une drogue douce
Il ne s’agit pas de la première étude mentionnant un risque accru de schizophrénie chez les consommateurs de cannabis.
Mais avec un recul plus important, ce risque se révèle plus élevé qu’on avait pu le croire. De plus, sachant que le cannabis est plus toxique que le tabac, de par l’inhalation plus intense du fumeur de joint et de la plus forte concentration de substances toxiques, cette drogue soit disant « douce » est beaucoup moins inoffensive qu’il n’y paraît.
Le cannabis étant aujourd’hui la drogue illicite la plus consommée chez les jeunes, la prévention ne doit surtout pas se relâcher. Et celle-ci passe par l’ouverture du dialogue notamment entre parents et enfants, et le plus tôt possible, avant que les jeunes ados n’y soient confrontés.
Le cannabis facilite la bascule vers la schizophrénie
On ne peut toujours pas affirmer que le cannabis provoque la schizophrénie. En revanche, il précipite les sujets fragiles vers cette maladie mentale.
Au cours d’une analyse dont les résultats ont été publiés dans le célèbre « Lancet » en 2007, plus d’une trentaine d’études ont été passées en revue. Le risque de développer des troubles schizophréniques était augmenté de 40% chez les jeunes fumeurs de joints par rapport à ceux qui n’en avaient jamais fumé.
Mais ce risque s’élève proportionnellement avec l’intensité de la consommation. Ainsi, les fumeurs réguliers (plus de 100 joints par an, soit environ plus de 2 par semaine) augmentent de 50 à 200% leur risque de souffrir de troubles mentaux (symptômes psychotiques, hallucinations, anomalies de la pensée).
D’autres études encore ont confirmé ce lien depuis. Citons notamment la publication dans Psychiatrie Research en janvier 2014 d’une étude épidémiologique montrant que la consommation de cannabis chez les jeunes a été associée à une apparition plus précoce des premiers signes de schizophrénie.
Le cannabis est également associé à des troubles de la mémoire, de l’attention, de la motivation à l’origine d’échecs scolaires et d’isolement. Et enfin, le tétrahydrocannabinol (THC) est un principe actif qui peut générer des angoisses intenses.